Les nains consomment énormément d’alcool, ils en boivent comme vous, vous boiriez de l’eau. Cela s’explique par leur constitution qui les rend résistants aux poisons et leur permet d’ingurgiter d’importantes quantités d’alcool avant d’en ressentir les effets délétères. N’essayez jamais de rivaliser avec eux, vous risqueriez de rouler sous la table avant eux.
Remarque : la fermentation des sucres permet de diminuer les risques sanitaires de l’eau, ce qui explique que les boissons alcoolisées étaient souvent consommées en remplacement de l’eau dans les temps anciens.
Les nains consomment essentiellement trois alcools : l’hydromel, la bière et le houblon. Ces trois boissons sont issues de la fermentation d’un moût dans de l’eau.
1) L’hydromel
La boisson qui arrive en tête est l’hydromel (on dit un hydromel, c’est un nom masculin). Et oui, contrairement à l’idée répandue, la boisson alcoolisée préférée des nains n’est pas la bière mais l’hydromel, d’où le dicton : « L’hydromel avant tout et la bière à défaut ! »
L’explication est simple : pour obtenir de la bière, il faut de l’eau, de l’orge (traditionnellement) et du houblon. Les nains vivant préférentiellement dans des régions montagneuses, ce n’est pas l’eau qui leur fait défaut. D’ailleurs, sa pureté permet de produire des alcools aux qualités exceptionnelles. Non, ce qui manque le plus aux nains, ce sont les céréales, car elles ne sont pas faciles à cultiver en altitude. Les récoltes sont donc exclusivement réservées à l’alimentation. Par contre, le miel, lui, est aisé à obtenir, car toutes les cités naines élèvent des abeilles. De plus, le miel de montagne est probablement le meilleur qui soit. Voilà pourquoi l’hydromel s’est rapidement imposé comme l’alcool principal des nains (cf. livre 2 le poids du passé).
2) La bière
La bière arrive en seconde position dans le cœur (et dans l’estomac des nains). Les maîtres- brasseurs nains ne sont pas très nombreux. Par la force des choses, ils sont souvent installés dans les vallées afin d’exercer leur art. En effet, ils ont besoin de céréales (orges). Certains produisent même de la bière d’hydromel, un savant mélange des deux alcools.
3) La cervoise
La cervoise est une boisson alcoolisée préparée à partir d’un mélange d’eau, de céréales et d’herbes aromatiques. Sa saveur varie en fonction des saisons et des plantes utilisées, ou plutôt disponibles. À la différence de la bière, la cervoise ne contient pas de houblon, elle n’est donc pas amère. La tradition veut que cette boisson soit brassée par les naines et préparée en petite quantité à la fois (cf. livre 5 L’ours des montagnes).
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.
La cérémonie de l’Oubli est un rite nain très ancien, au cours duquel les souvenirs d’une personne lui sont arrachés un à un.
» Lorsqu’un nain a beaucoup souffert. Par exemple, lorsqu’il a perdu tous les membres de sa famille et que la douleur est telle qu’il ne peut plus vivre, il peut demander à bénéficier du droit à l’oubli.
Il se rend au temple et fait une requête auprès des apothiguerres. Si elle est acceptée, il devra s’isoler pour préparer son corps et son esprit au rituel. S’il survit à cette épreuve, il aura perdu une grande partie de sa mémoire mais pourra recommencer une nouvelle vie. Son crâne rasé et les tatouages qui recouvriront son corps témoigneront de sa réussite.
(…) Dès lors, le combat sera sa raison de vivre et les champs de bataille sa maison. Par contre, il devra affronter ses ennemis sans aucune armure. Ses seules protections seront ses tatouages, qu’il devra toujours exhiber avec fierté. «
Donarg Mâchefer a repris connaissance, mais son esprit est brouillé.Le dernier évènement, dont il se souvient, est qu’il était dans les montagnes, au nord de la cité-mine du Rakdur, en train d’affronter un géant, à la suite d’une embuscade dans laquelle était tombée sa compagnie. Mais alors, que fait-il maintenant sous terre, allongé dans un liquide poisseux et nauséabond, au milieu des rats ? Où sont ses compagnons d’armes ? Pourquoi ses souvenirs, effacés lors de la Cérémonie de l’Oubli, hantent-ils à nouveau sa mémoire ? Et qu’arrive-t-il à ses tatouages ? Tant de questions sans réponses, mais le temps est compté pour le vétéran nain, car il s’est réveillé en territoire ennemi, un ancien ennemi de surcroît…
Prisonniers des gobelins est le quatrième livre de la série Les héros de la cité-mine du Rakdur. C’est un roman illustré, dont le récit est accompagné d’une trentaine d’images en couleurs.
Caractéristiques
Date de parution : le 30/06/2021
ISBN (version brochée) : 979-8510416725
Collection : Les héros de la cité-mine du Rakdur
Genre : médiéval fantastique
Caractéristiques : 161 pages, dont 30 illustrées
Dimensions du produit : 15,2 x 0,7 x 22,9 cm
Public : non adapté aux jeunes enfants
Disponibilité(s) : format kindle*, édition broché*
Extrait gratuit : sur Amazon.fr*
Prix : 2.99€TTC kindle, 23 € TTC Broché France
Vous pouvez commander ce livre en exclusivité sur *
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Découvrez le trailer du roman Le poids du passé :
Je vous propose de découvrir le premier chapitre du livre :
Chapitre 1 – Un cri de rage
Son cri de rage s’éteignit doucement. À présent, Bramor était seul. Hurler ne l’avait même pas soulagé. Pire, sa frustration ne cessait de croître. Il banda ses muscles et tenta vainement de briser la chaîne qui entravait ses poignets.
Pourquoi ne s’était-il pas opposé aux deux gobelins venus chercher ses compagnons d’armes, Durnain Razpierre, dit le Jumeau, et le vétéran Donarg Mâchefer ? Il aurait pu se servir de sa chaîne comme d’une arme. Il aurait pu les désarmer, puis les tuer. Il imagina plusieurs scenarii dans sa tête. Il écrasait leur face de monstre, utilisant sa chaîne comme un fléau, ou encore il les étranglait. À chaque fois, il sortait victorieux des combats et sauvait ses amis. Donarg survivait à ses blessures et ils rentraient ensemble à la cité-mine du Rakdur. Pour finir, tous les acclamaient.
Le temps passant, le jeune nain dut revenir à la réalité. Les seuls applaudissements étaient les clapotis produits par l’eau qui ruisselait le long des murs, formant par endroit des flaques.
Il avait bien essayé de s’interposer quand les gobelins avaient maltraité Donarg inconscient, mais à son grand désarroi Durnain l’avait retenu. Puis, lorsque ces tortionnaires l’avaient désigné pour emporter le corps sans vie de leur ami, encore une fois celui-ci était intervenu. Le Jumeau avait demandé à assumer cette tâche et lui avait même fait signe de ne pas bouger. Il est vrai que Durnain n’était plus tout à fait le même depuis la mort de son frère. Il semblait avoir perdu sa pugnacité et attendre stoïquement la fin. Était-il devenu un lâche ? Bramor chassa rapidement cette idée. La raison était pourtant évidente. Il savait que son compagnon désirait seulement le protéger. Il espérait qu’un jour, lui, le cadet de la compagnie puisse retourner sain et sauf à la cité-mine du Rakdur.
Ah… Rakdur. Bramor revit ses disputes avec son père.
— Non, tu n’iras pas ! Je te l’interdis. Je suis ton père et tu dois m’obéir.
— Mais j’ai bientôt 21 ans ! Je veux devenir un guerrier.
— Jamais mon fils ! Avec ton don, cela serait du gâchis. Tout ça pour partir à l’aventure.
Bramor à l’âge requis dut faire son service militaire. Normalement, ce n’était pas un problème. En tant que conscrit et avec ses talents de forgeron, il aurait pu rester sagement dans l’enceinte de la cité-mine et poursuivre sa formation. C’était le souhait de son père, la voie de la facilité, mais pas celle choisie par le jeune nain. Il avait demandé à rejoindre le service actif et à être incorporé au sein des patrouilles de surveillance. Il rêvait tant de vivre des aventures comme celles de son nouvel ami, l’apothiguerre Nogar Mainsecourable. Son père n’était pas d’accord, mais il avait dû se plier aux lois de la cité-mine.
Son père n’avait jamais aimé le métier des armes. Il imputait à Nogar sa décision de devenir un soldat. Il était convaincu que le prêtre-guerrier l’avait encouragé avec ses récits, que c’était à cause de lui qu’il abandonnait sa voie. Bramor savait que ce n’était pas vrai, qu’il retournerait un jour à la forge. Il avait cela dans le sang. Les nains étaient réputés être têtus, mais son père avait fini par lui accorder sa bénédiction.
Sa mère et son ami Nogar avaient été des alliés de poids. « Qu’il s’en rende compte par lui-même, répétait-elle à son mari ou encore, tu étais pareil à son âge. » Ce souvenir dessina un sourire sur le visage triste de Bramor. Quant à Nogar, son père lui avait fait jurer qu’il lui ramènerait son héritier sain et sauf à la cité-mine, une fois son service militaire terminé. Ne pas respecter la parole donnée était un grand crime pour les nains. Malheureusement, le « serment d’honneur » avait été brisé avec la mort de son ami.
Son père lui répétait sans cesse que les plus jeunes étaient toujours les premiers à tomber au combat, faute d’expérience. La preuve qu’il se trompait. Bramor avait vu mourir tous ses compagnons les uns après les autres. Si Durnain ne revenait pas, il serait le dernier.
Lui, qui rêvait d’aventures, avait été servi. Tout était gravé à jamais dans sa mémoire : la rencontre avec les gobelins, le géant, les premiers morts, le défilé. Il revit, comme s’il y était, son ami Nogar chuter dans le précipice.
À la fin des affrontements, il ne restait que trois survivants des vingt nains que comptait sa compagnie : Durnain, Donarg et lui. Et encore, seulement deux tenaient debout, car Donarg gisait inconscient. Il n’était pas blessé, mais simplement endormi. Vidé de ses forces, il s’était effondré après avoir affronté et vaincu en combat singulier un géant. C’était un soldat d’élite. Les tatouages magiques, qui parcouraient son corps, lui conféraient la faculté de sombrer dans une rage martiale. Le sommeil était le prix à payer pour cette débauche d’énergie.
Le sourire perfide du chaman gobelin, lorsqu’il s’était présenté devant eux après leur capture, était lui aussi gravé dans la mémoire de Bramor. Ils auraient dû écouter Donarg et le tuer quand ils en avaient eu la possibilité. Le monstre avait été surtout intéressé par leur compagnon inconscient. Durnain lui avait traduit le sens de ses paroles. Il parlait de lui comme du « Tombeur de géant ». Les gobelins avaient ligoté leur ami, puis l’avaient suspendu à une lance, tel un vulgaire gibier, pour mieux le transporter.
Ensuite, ils avaient cheminé sous bonne garde jusqu’à une grotte. Bramor la reconnut tout de suite. C’était devant celle-ci que sa compagnie avait affronté victorieusement quelques jours plus tôt l’avant-garde ennemie. Elle était vaste et ils n’avaient pas eu le temps de l’explorer. C’était une erreur de leur part, cela leur aurait permis de découvrir un réseau de galeries s’enfonçant profondément dans les montagnes.
Alors qu’ils progressaient sous terre, un gros gobelin avait fait boire à plusieurs reprises un breuvage à Donarg. Sans aucun doute, des drogues soporifiques, car leur ami ne reprit pas connaissance pendant leur voyage. Combien de temps dura celui-ci ? Difficile à dire dans l’obscurité des tunnels, mais ils firent plusieurs haltes avant d’arriver enfin à destination, le territoire des gobelins. Là, ils furent tous les trois jetés sans ménagement dans une cellule.
Assez régulièrement, les geôliers leur apportaient de quoi s’alimenter et de l’eau trouble au goût acide dans un seau sale. Ils ne disposaient même pas d’écuelles pour manger. Les gardiens versaient une louche d’un liquide gluant et malodorant à même le sol. Dans leur langage nain rudimentaire, leurs bourreaux s’étaient moqués d’eux.
— Vous chiens, manger comme chiens !
Il fallait bien survivre. La nourriture était collante et difficile à mastiquer. Elle brûlait l’estomac, mais Bramor devait reconnaitre qu’elle était suffisamment nourrissante pour tenir. Néanmoins, il ne souhaitait surtout pas en connaître la composition et pour tromper ses sens, il s’imaginait déguster de délicieux champignons. C’était sa façon de supporter sa condition.
Donarg, toujours inconscient, ne pouvait s’alimenter. Bramor avait cependant réussi à lui faire boire un peu d’eau. Parfois, le vétéran semblait revenir à lui. Alors, il murmurait des propos plus ou moins compréhensibles, avant de sombrer à nouveau dans le sommeil.
Bramor ne se faisait aucune illusion sur le sort de Durnain. Il avait vu ce que les gobelins avaient fait à Donarg. Depuis leur arrivée, ils venaient régulièrement le chercher pour l’interroger.
— Si causer, lui vivre, disaient les monstres.
Ordures ! aurait-il voulu crier. Comment faire parler quelqu’un dans le coma ? Ce n’était pas des interrogatoires, mais des séances de torture. Donarg revenait avec toujours plus de plaies et d’hématomes. Seule sa constitution magique, acquise lors de la Cérémonie de l’Oubli, lui avait permis de tenir aussi longtemps. Le jeune nain pensait que le chaman se vengeait du mauvais traitement qu’il avait subi lorsqu’il avait été leur prisonnier. Il devait certainement mener sur Donarg des expériences, afin d’éprouver les limites de sa résistance magique. Aussi fort qu’il fût, chaque séance affaiblissait son ami.
Durnain n’avait pas de tatouages magiques. Soumis au même traitement, il ne tiendrait pas longtemps et lui encore moins. Alors, Bramor prit une décision : quitte à mourir, autant mourir vite et avec les honneurs. La prochaine fois que ces monstres viendraient, il les affronterait et advienne que pourra.
Le jeune nain ne put s’empêcher de penser à nouveau à sa famille. Non, il ne regrettait aucunement ses choix. Si c’était à refaire, il agirait de même. Il était fier d’appartenir à la cité-mine du Rakdur. Les siens n’auraient pas à avoir honte de lui, car il ne partirait pas seul pour les Portes de la Mort. Il ferait en sorte d’emporter le plus grand nombre d’ennemis avec lui.
Bramor tenta de briser ses chaînes, mais dut renoncer une nouvelle fois. Il regarda autour de lui à la recherche d’un objet, qu’il pourrait utiliser pour se battre. Il ne trouva que le seau d’eau. Il vida son contenu sur le sol, de toute façon il n’en aurait plus besoin. Puis, il le serra nerveusement entre ses mains. Ainsi armé, il se mit à chanter une geste guerrière pour se donner du courage.
Les valkyries sont des divinités mineures issues du folklore scandinave. Le mot vient du vieux norrois « valkyrja », issu de la réunion de « val », qui signifie abattre, et de « kyrja » pour choisir. Les valkyries sont au service du dieu Odin. Ainsi, ce sont celles qui vont choisir les morts pour les mener à Odin, sous-entendu « ceux ayant eu une mort honorable en combattant ».
Actuellement, les valkyries sont traditionnellement représentées sous la forme de belles jeunes femmes guerrières montant des pégases. Néanmoins, c’est une erreur, puisque leur monture était vraisemblablement un loup.
Dans cette illustration, mon choix s’est porté sur un étalon blanc.
Le lecteur retrouvera le vétéran nain Donarg Mâchefer. Voici en avant première, le texte de la quatrième couverture :
Donarg Mâchefer a repris connaissance, mais son esprit est brouillé.
Le dernier évènement dont il se souvient est qu’il était dans les montagnes, au nord de la cité-mine du Rakdur, en train d’affronter un géant, à la suite d’une embuscade dans laquelle était tombée sa compagnie.
Mais alors, que fait-il maintenant sous terre, allongé dans un liquide poisseux et nauséabond, au milieu des rats ? Où sont ses compagnons d’armes ? Pourquoi ses souvenirs, effacés lors de la Cérémonie de l’Oubli, hantent-ils à nouveau sa mémoire ? Et qu’arrive-t-il à ses tatouages ?
Tant de questions sans réponse, mais le temps est compté pour le vétéran nain, car il s’est réveillé en territoire ennemi, un ancien ennemi de surcroît…
Le titre sera prochainement disponible en précommande et en exclusivité sur le site de vente Amazon.fr*.
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D’habitude, lorsque l’on présente les personnages d’une histoire, ce sont les héros qui sont mis sur le devant de la scène. Je vous propose de faire l’inverse et de parler aujourd’hui des méchants.
En arrière-plan, je vous présente Gorjshork le géant. Il est titulaire d’un doctorat de sciences humaines en relation sociale. Le tronc d’arbre, qui lui tient lieu de massue, lui assure de mettre tout le monde d’accord.
Juste devant lui, se trouve un troll. J’hésite à parler de lui. En effet, il est toujours préférable d’ignorer les trolls. Lorsqu’il n’est pas employé à tuer, son passe-temps préféré est scarificateur. Avec ses griffes, il vous rajoute des scarifications d’une qualité artistique inégalée. J’en connais qui sont de grands érudits, mais j’aurai l’occasion d’en reparler. Il ne sort jamais sans maquillage, mais avec ses griffes, ce n’est pas toujours évident, il a tendance à déborder et à en mettre partout.
Vient ensuite sur votre gauche, un gobelin tout vert. En fait, c’est un figurant pour « meubler » l’image.
A sa droite, se trouve Mainsrouges le chaman. Un personnage sympathique, connu pour ses mains baladeuses qui adorent enlacer le cou, puis serrer très très fort.
Pour terminer, un folgob. Pour faire simple, c’est un gobelin sans peur ni complexe, dont l’esprit a été augmenté par une décoction de champignons hallucinogènes. On le remarque au premier coup d’œil, car il adore se balader en slip. Son seul défaut, sauter sur tout ce qui bouge (n’y voyez aucune arrière-pensée malsaine).
Cela faisait un moment déjà que je songeais à faire une image, mettant en scène un duel d’étalons (battle horse). Lorsque j’ai vu le joli paysage montagnard posté par Marie sur son compte twitter, je me suis dit que le moment était venu de passer à l’acte.
Les chevaux représentés sont trapus avec une robe particulière. Je me suis inspiré du cheval de Przewalski (Equus caballus przewalskii ou Equus ferus przewalskii), parfois appelé « cheval préhistorique », car ils ressemblent beaucoup aux équidés représentés dans les peintures rupestres de l’art paléolithique.
Néanmoins, les chevaux de Przewalski ne sont pas des survivants de la préhistoire. Leurs ressemblances s’expliqueraient par le fait qu’ils vivent probablement dans un environnement semblable (climat froid, alimentation exclusivement herbeuse) aux chevaux préhistoriques. On parle de convergence phénotypique.
Le cheval de Przewalski n’est pas non plus l’ancêtre du cheval domestique, mais un animal féral, c’est-à-dire domestiqué, puis retourné à la vie sauvage. Il a été découvert en Dzoungarie, région conquise par les mongols aux XIIe sièclee. Son nom mongol est takh.
Au niveau 3D, j’ai mis en place un jeu de lumière en tenant compte de la position du soleil sur la photo. J’ai néanmoins été obligé de travailler sur une symétrie de l’image. J’ai rajouté aussi un brouillard, afin de diminuer « l’effet plaqué » des animaux.
J’ai bien avancé sur mon 4e tome de la série Les héros de la cité-mine du Rakdur. Je vous présente en avant première l’illustration que j’ai réalisée pour la jaquette : Le titre de l’ouvrage est « Prisonniers des gobelins ». Cependant, j’avoue avoir un tant hésité avec cette image :
J’ai toujours un pincement au coeur lorsque je vois cette image. Je ne voulais pas que cela se termine comme cela, mais c’est ainsi. J’avais lu qu’Alexandre Dumas aurait pleuré après avoir fait périr son personnage d’Athos (l’un des quatre mousquetaires et le premier à mourir). Pour ma part, je n’en dirai pas plus ni ne donnerai le nom du héros pris entre les flammes.
Cela faisait quelque temps déjà que je souhaitais réaliser une illustration se passant sous l’eau. Même si j’ai accumulé du retard sur le planning de la sortie du 4e tome de la série Les héros de la cité-mine du Rakdur, j’avais besoin de faire une pause. Donc entre deux images de nains et de gobelins, s’est glissée celle d’une jolie naïade.
Dans la mythologie grecque, les naïades sont des nymphes, c’est-à-dire des divinités féminines mineures liées à la nature. Pour être plus précis, ce sont des nymphes aquatiques, car elles sont liées aux rivières, fontaines, lacs, etc.
Au Moyen Âge, la naïade liée à une fontaine et piégeant un chevalier est un thème récurrent. Idem pour la dryade qui est une nymphe liée aux arbres et plus particulièrement aux chênes, mais j’aurai l’occasion de revenir sur ce sujet .
Les nymphes sont traditionnellement représentées comme de belles jeunes filles, parfois complètement nues. Dans le cas présent, j’ai fait le choix d’un vêtement et j’ai utilisé la végétation pour dissimuler sa poitrine.
Au niveau de la 3D, la principale difficulté était d’obtenir un rendu « aquatique ». Pour cela, j’ai utilisé un jeu de lumière tirant sur le jaune avec beaucoup d’effets de poussières pour illuminer les herbes aquatiques. Par contre, je n’ai pas réussi à insuffler un mouvement aux herbes.
Aujourd’hui, voici une nouvelle image de Gueulefrais, le maître-mineur nain. Je vous l’avais déjà présenté en compagnie du grand Sandor.
Comme vous pouvez l’imaginer, la vie n’a pas été tendre avec lui. C’est un grand râleur, mais vous ne l’entendrez jamais s’apitoyer sur son sort. Son surnom parmi les « longues jambes » est papa.
Après les salles de la mémoire de la cité-mine du Rakdur, je vous présente les champignonnières.
Ce sont de vastes cavernes humides et fraîches qui hébergent de nombreuses variétés de champignons. Ces derniers constituent une source de nourriture importante pour le petit peuple. Ils sont consommés aussi bien frais que séchés. Il existe même des variétés sucrées, utilisées pour réaliser des confiseries et d’autres qui une fois fermentées servent à l’élaboration de boissons alcoolisées.
Voici une illustration d’une des salles de la mémoire de la cité-mine du Rakdur. On y trouve livres, parchemins, ainsi qu’un nombre incalculable de tablettes d’argile et de pierre où est consignée la mémoire du petit peuple.
Cette image est extraite du roman illustré « Le droit à l’oubli« , dont voici un court extrait :
Elle ne put s’empêcher de demander aux maîtres-archivistes pourquoi ils utilisaient l’argile et la pierre. Les nains avaient éclaté de rire à cette question.
— Mais parce que l’argile et la pierre sont immortelles ! répondirent-ils à l’unisson. Le temps pourra faire son œuvre, elles seront toujours là. Nul insecte ne les consommera et le feu ne les consumera pas. Nos textes ne disparaîtront pas en cas d’inondation car il n’y a pas d’encre.
Voici une nouvelle illustration réalisée pour mon prochain roman, que j’espère terminer avant l’été. Je profite de l’occasion pour vous présenter deux nouveaux personnages : Gueulefrais, le nain handicapé, et Sandor le barbare venu du nord.
J’ai beaucoup aimé le personnage de Drizzt Do’Urden, le drow de la cité Menzoberranzan en Outreterre, créé par R.A. Salvatore. Le seul reproche que je pourrais faire avec le recul, c’est qu’il est invulnérable et équipé d’artéfacts puissants. Qu’importe l’adversaire, vous savez déjà qu’il sortira victorieux du combat et sans (ou presque) égratignure.
De mon côté, je ne cherche pas à faire des héros surpuissants, car même handicapé, il est toujours possible de réaliser des actes héroïques. Initialement, Gueulefrais était « seulement » manchot et tétraplégique. Après la découverte de la courageuse Marie-Sol St-Onge, j’ai décidé d’aller plus loin dans le handicap. Le personnage n’en est que plus fort.
Voici une illustration tirée d’un des cauchemars de Kristina.
Le français est une langue difficile, mais si belle. J’ai longtemps voulu rajouter la lettre « d » à la fin du mot cauchemar, du fait du verbe « cauchemarder ». Mais c’est une erreur. Connaître l’origine du mot m’a permis de ne plus me tromper.
Cauchemar est formé par la contraction de deux mots : « caucher » et « mare ». Le premier signifie « fouler » et le second, fantôme en langue picard, en néerlandais, mais aussi en allemand et en anglais. D’ailleurs, la mare est un spectre femelle dans le folklore scandinave. En anglais, « mare » désigne aussi la jument, ainsi Nightmare se traduit littéralement par « jument de la nuit » (source wikipedia).
La prochaine fois que vous écrirez le mot « cauchemar », faites comme moi pensez à « mare » pour éviter de vous tromper. Et pour le « d » de cauchemarder, c’est un « d » euphonique, c’est-à-dire pour faire plus joli à l’oral, comme dans les mots « bazar » et « bazarder ».
« C’est une terre, arrachée à la Terre.
Un havre de paix, inaccessible aux communs des mortels. »
Une petite image « test » pour renouer avec la 3D après quelques semaines d’inactivité. J’ai ma petite idée sur les habitants de cette ile céleste et j’aurai l’occasion d’y revenir. Je reconnais avoir accumulé plus d’un mois de retard sur la parution de mon 4e tome de la série Les héros de la cité-mine du Rakdur. Il me reste à terminer les corrections finales et à réaliser 70% des images.
Le site fait peau neuve. Cela faisait plus d’un an qu’il était en ligne et je n’étais pas satisfait du résultat.
Je le trouvais plutôt lent, lourd à gérer, et franchement pas très pratique.
Au niveau de PageSpeedInsights de Google, j’atteignais difficilement les 70 (sur un maximum de 100).
Et pourtant j’en avais passé du temps à le mettre en place.
Le responsable était le thème choisi : une véritable usine à gaz qui alourdissait inutilement le code et rendait tout plus compliqué.
Un matin, j’ai dis stop. Le problème ayant été identifié, j’ai tout repris depuis le début.
J’ai viré le thème pour un plus léger et en une après-midi, le nouveau site était fonctionnel, la base de données SQL avait été divisée par deux, avec au bout du compte un gain de fluidité énorme :
Et cerise sur le gâteau, le protocole SSL (Secure S Layer), qui permet d’éviter le vol de données d’un formulaire, fonctionne enfin parfaitement. On le repère sur un site web en regardant la barre d’adresse du navigateur : « https:// » remplace « http ».
Maintenant, reste à voir comment il va se comporter dans le temps.
Je suis auteur et illustrateur. Je vous propose de découvrir sur ce site : mes livres, mes illustrations et mes bandes dessinées en prépublication. Vous trouverez aussi une section dédiée à l’univers médiéval fantastique que je développe.
Tous mes ouvrages sont publiés en auto-édition. Je conserve ainsi une totale liberté sur mes oeuvres, car il n’y a rien de pire que de se voir imposer par l’éditeur une jaquette ou une image. Cela me permet aussi de travailler à mon rythme et de décider du calendrier des parutions.
Mes livres sont vendus en exclusivité sur le site Amazon.fr et disponibles au format traditionnel papier (édition brochée) et numérique (kindle). Les voici présentés par ordre de publication de la plus récente à la plus ancienne :
En cliquant sur le logo d’Amazon, vous accédez à l’ensemble de mes ouvrages.
Cette image est tirée de mon second roman « Le poids du passé » et montre Isisgard dans les bras de Donarg Mâchefer. Elle est tout à fait adaptée à la St Valentin.J’ai fait attention dans le placement des personnages, afin que leur tête et le bras d’Isis dessine un coeur, comme le montre l’image suivante :
Je voulais que l’image « respire » l’amour et le bonheur.
Parmi mes nombreux projets, l’un qui me tient particulièrement à coeur est l’illustration de la nouvelle The Frost-GIant’s Daughter de Robert E. Howard (créateur de Conan le barbare). J’avais déjà eu l’occasion d’aborder le sujet il y a quelque temps déjà avec l’illustration Atali, fille d’Ymir.
Je vous propose donc une nouvelle illustration sur le thème : Atali en compagnie de ses deux frères, des géants des glaces. L’image est présentée sous la forme de jaquette de livre. J’imaginerais bien un livre illustré, à l’image de fable Lya, la petite fille qui voulait devenir Lionblanc.
Au niveau 3d, je suis parti du personnage d’Atali, réalisée précédemment, mais j’ai modifié ses cheveux, afin de coller au mieux avec le texte original. J’ai aussi retravaillé sur la texture des géants : peau et phanères (barbes et perruque).
Les flocons de neige m’ont, par contre, donné un peu de soucis, car ils modifiaient la qualité de l’éclairage du rendu. Je les ai donc modélisés séparément, c’est-à-dire que j’ai calculé deux images : l’une avec les personnages et le décor et la seconde avec les flocons. Ensuite, j’ai fusionné le tout.
Je n’ai aucune date de prévue pour la sortie de ce projet. Je le fais en dilettante au fils de l’inspiration.
Rapidement, le sujet a dévié. J’ai repris mon personnage de « Rahan girl » et je l’ai représentée, assise à la tombée de la nuit, près de son feu de camp. Je sais, il n’y a aucun rapport avec le thème initial, mais l’image s’est imposée à moi.
Veiller seule, sous la lune pleine, dans un environnement hostile, ne doit pas être évident. Mais à quoi pense-t-elle ? Je vous laisse l’imaginer.
En avant première, une nouvelle illustration pour mon 4e livre sur la saga Les Héros des cité-mine du Rakdur à paraître en 2021. Cet homme derrière les barreaux est-il un prisonnier, un bourreau ou ni l’un ni l’autre ? Je vous dévoilerai juste son prénom, Sandor, que j’affectionne beaucoup. Cette image est librement inspirée d’une jaquette d’un roman issu de la série des Royaumes Oubliés.
Une nouvelle représentation d’une elfe bois, gardienne de la forêt, en compagnie de son ours. Les gardiens, comme leur nom l’indique, protègent la Forêt Mère contre l’intrusion de tout ennemi. Gare aux orques qui tenteraient de s’aventurer dans leur territoire. Sauf exception, les humains sont logés à la même enseigne et n’auront pas non plus un accueil très chaleureux.
Une nouvelle image tirée du conte « Lya, la petite fille qui voulait devenir Lionblanc » publié en décembre 2019. Elle représente la petite Lya endormie aux côtés du lion Crinièreauvent, n’est-ce pas le plus doux, le plus soyeux et le plus protecteur des oreillers au monde ?
Cette image est issue du livre « Le poids du passé« , second tome de la série Les Héros de la cité-mine du Rakdur. Elle montre le nain Donarg Mâchefer en train d’enchanter un bijou. Par rapport à l’illustration originale (publiée dans le roman), j’ai ajouté un effet Lens flare.
Voici une image tirée du conte “Lya, la petite fille qui voulait devenir Lionblanc” que j’ai publié en décembre 2019. Elle représente la petite Lya chevauffant le lion Crinièreauvent. C’est l’une des mes images préférées.
Donarg ficelé … voici une illustration prévue pour mon prochain roman issu de la série les héros de la cité-mine du Rakdur. Je vous dévoile le titre en avant-première « Prisonnier des gobelins ».