Illustration : Angélique triste

Seul le temps efface la peine / Only time erases the pain.

Angélique triste
Assets Daz3d utilisés from Daz3d shop :
– Modèle / model : G8F ;
– Robe / dress : dForce Vernea Fae Outfit for Genesis 8 Female(s) ;
– Cheveux / hair : Hair and Glasses for Genesis 3 and 8 Female(s) & 2021-16 Hair for Genesis 8 and 8.1 Females ;
– Colonne / pillar : Modular Ruins .

Le modèle, la pose et la texture de la robe sont une création personnelle.
The model and texture of the dress are a personal creation.

Illustration : cowgirl in the stable

La cowgirl dans la grangeVoici, une image réalisée dans le cadre d’un thème imposé : « cow boy ». J’aime bien ces défis qui obligent à sortir de sa zone de confort. Cela permet d’expérimenter de nouvelles choses. D’ailleurs, je constate que l’univers « cow boy » n’est plus du tout à la mode. Ah, « Le Bon, la Brute et le Truand » (1966), « Pour une poignée de dollars » (1964), etc…

Illustration : les compagnons

Les compagnons Nogar, Donarg et Bramor
Une image représentant les 3 compagnons – Donarg Mâchefer, Nogar Mainsecourable (une bière à la main), Bramor Taillefer (de dos) – tirée de mon livre “L’ours des montagnes”.

J’en profite pour aborder l’origine du mot compagnon qui signifie “partager le pain”, comme le mot copain d’ailleurs, puisque ces 2 mots dérivent du mot compagnon en ancien français qui s’écrivait : cumpainz et cumpagnun (attention, leur orthographe varie beaucoup selon les régions et les époques).

Le dictionnaire académique nous rappelle que ces deux mots viennent de l’association des mots latins cum, “avec” et de panis, “pain”, soit littéralement “avec le pain”. Toutefois, compagnon se dit en latin comes, et une autre hypothèse, selon moi, pourrait être “compagnon du pain”.

Ces deux orthographes cumpainz et cumpagnun pour un seul mot sont héritées des déclinaisons latines : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif et ablatif. L’ancien français n’a conservé que le nominatif et l’accusatif. Ainsi en français moderne, le nominatif (cas sujet) de compagnon cumpainz deviendra “copain” et l’accusatif (cas complément) cumpagnun restera “compagnon”.

La notion du partage du pain date du Moyen Âge. A l’époque, le repas était vraiment très convivial. En effet, les convives à table mangeaient avec les mains (mais pas n’importe comment, avec les 3 premiers doigts seulement) et partageaient leur gobelet, leur cuillère (mais pas le couteau) et le tranchoir.

Les tranchoirs étaient des tranches de pain sur lesquelles, les viandes (à découper ou déjà découpées) et certains mets en sauce étaient déposés pour absorber les liquides. C’est en quelque sorte l’ancienne du sandwich.

Cependant, les tranchoirs n’étaient pas des assiettes, comme on l’entend souvent, car ils  n’étaient pas posés à même la nappe, mais sur des tailloirs : des plateaux ou assiettes en bois ou en métal, parfois en argent ou or, pouvant être sertis de pierres précieuses.

Toutefois, les mots tranchoirs et tailloirs pouvaient être utilisés indifféremment pour désigner la planche à découper, ainsi que les tranches de pain posées dessus pour absorber le jus. D’ailleurs, d’après mes recherches, les textes en ancien français parlent de plusieurs tranches de pain déposées sur la planche et pas d’une seule :

« il doit prendre ung trenchoir d’argent, et mectre dessuz quatre trenchoirs de pain ».

(source : Mémoires d’Olivier de La Marche (1426?-1502): maître d’hôtel et capitaine des gardes de Charles le Téméraire. Tome 4 Librairie Renouard (Paris, édition 1888) – page 46.)

Ainsi, c’est le partage entre convives du tranchoir de pain durant le repas qui est à l’origine du mot compagnon, et donc de copain. A la fin du repas, les restes de tranchoirs étaient offerts aux pauvres.

Illustration : la toilette de Relgina

La toilette de Relgina, dans les bras de BurPour cette illustration inspirée de mon prochain roman, je me suis beaucoup interrogé sur les sous-vêtements existants durant l’Antiquité.

Durant l’époque romaine, la culotte appelée subligar (« attaché en dessous ») était une bande de tissu (habituellement en lin), passée entre les jambes et attachée sur les hanches. Des représentations montrant des femmes, faisant du sport ainsi couvertes, nous sont parvenues.

Le cuir était privilégié pour les sports nautiques et du fait de son imperméabilité, il est probable qu’il ait été aussi utilisé pour faire des culottes menstruelles (avec un fond garni de morceaux de tissus absorbants pour retenir les règles).

Sinon comme vêtements pour cacher les parties intimes, il y avait naturellement le pagne, ainsi que le string, ce qui est logique en raison de la simplicité de leur conception. Ils étaient probablement utilisés comme vêtements, plus que comme sous-vêtements.

Sinon, pour soutenir leurs seins, les Romaines utilisaient un fascia pectoralis (traduction « bandeau pectoral ») ou fascia mamilla (traduction « bandeau mammaire »), qui consistait en une simple bande de tissu entourant le buste. Certains appellent cette bande, une « cravate de sein ». Ce soutien-gorge était utilisé comme sous-vêtement et comme vêtement pour pratiquer le sport. Par contre, pour mon illustration, je me suis inspiré d’un vêtement traditionnel chinois.

Voici une photo de la « Mosaïque des bikinis » dans la villa romaine du Casale (Piazza Armerina, Sicile, Italie) montrant des jeunes femmes faisant du sport en bikini (source : wikipedia).

la « Mosaïque des bikinis » dans la villa romaine du Casale (Piazza Armerina, Sicile, Italie) montrant des jeunes femmes faisant du sport en bikini  (source wikipedia)

Illustration : Lady Clare

Lady Clare inspirée du tableau du célèbre peintre anglais John William Waterhouse (avec recul)

Je me suis inspiré pour réaliser cette illustration du tableau « Lady Clare » de John William Waterhouse (1849-1917). J’affectionne particulièrement ce peintre anglais. Son tableau illustre un passage du poème éponyme, publié en 1842, par l’un de ses compatriotes, le poète Alfred Tennyson (1809-1892).

Lady Clare de John William Waterhouse, 1900 (source wikipedia).

Le poème raconte l’histoire Lady Clare qui, la veille de son mariage, apprend qu’elle n’est pas la fille du comte, mais celle de la nourrice. Cette dernière a échangé les bébés, lorsque la fille du comte, dont elle avait la charge, est décédée. Lady Clare doit-elle celer sa véritable origine à son futur époux, et vivre le reste de sa vie dans le mensonge, ou dire la vérité, au risque de perdre titres, fortune et Amour ?

Lady Clare inspirée du tableau du célèbre peintre anglais John William Waterhouse (avec recul)

Illustration : la Belle 2

La Belle 02

Pour accompagner cette image, je vous propose un quatrain en rime plate de 8 pieds du lai de Guigemar de Marie de France, la première poétesse française (XIIe siècle) :

« Mes amurs l’ot feru al vif ;
ja ert sis quers en grant estrif,
kar la dame l’a si nafré,
tut a sun païs ublié. »

Je l’ai traduit en conservant les rimes :

« Mais l’amour l’a féru au vif ;
déjà son cœur est en grand conflit,
car la dame l’a tant navré,
que de son pays a tout oublié. »

L’expression « féru au vif » était très employée durant tout le Moyen Âge.

Illustration : écureuil classique et petit-gris

Un écureuil, c’est bien mignon, mais deux c’est encore mieux.

Ecureuil normal vs petit-grisEn ce jour de la Toussaint et au lendemain d’Halloween, vous trouverez sans doute que cette image ne colle pas au thème et pourtant…

Cette image représente 2 écureuils européens :
– à gauche le « traditionnel » au pelage roux courant,
– et à droite, l’écureuil nordique, dont la particularité est de changer de couleur en hiver et de devenir gris (mais son ventre reste blanc).

Cet écureuil nordique, appelé petit-gris en Occident et petit-blanc en Russie, était très populaire durant le Moyen Âge. En effet, c’est avec sa peau que l’on confectionnait le « vair » et le « gris » :
– Le vair est une fourrure bigarrée, formant un damier du fait de l’alternance de gris (dos de l’animal) et de blanc (le ventre de l’animal).
– Le gris est une fourrure uniformément grise (le ventre blanc n’est pas conservé).

La confection d’une doublure en vair pour un manteau destiné à un homme nécessiterait 20 000 peaux et 15 000 pour celui d’une femme ! A titre de comparaison, un manteau en vison nécessite la fourrure 50 à 70 femelles. Afin d’anticiper toute remarque sur ce point, je rappelle que : « Le devoir de l’historien n’est pas de juger, mais de comprendre et d’expliquer ».

Cette fourrure était tellement luxueuse et soyeuse que son port et sa possession ont été réglementés en France par ordonnance royale dès le XIIIe siècle (Philippe le Hardi, Philippe le Bel). Elle était aussi très prisée au Moyen-Orient.

En ce jour de fête des Morts, je vous dirais de ne pas oublier les vivants, car après il est trop tard.

Photographie : Psyché et Eros

Voici une photo prise, il y a quelques années, au château de Chantilly (60500) qui accueille la galerie de vitraux de Psyché (44 au total). La particularité de ces vitraux, exécutés entre 1542 et 1544, est leur thème iconographique, qui n’est pas du domaine du religieux. Je précise que la photo n’a pas été retouchée. Les vitraux sont « peints en grisaille rehaussée de touches de jaune d’argent ».

Vignette représentant Psyché et Eros

KODAK Digital Still Camera

Ces vitraux illustrent l’histoire de Psyché (du grec ancien, « âme ») qui est un personnage du roman latin Métamorphose de Apulée (°125–†170), berbère originaire de la province romaine de Numidie (région englobant une grande partie de l’Algérie actuelle et une partie de la Tunisie).

Psyché est une femme, dont la beauté est telle qu’elle surpasserait même celle de la déesse Aphrodite (Vénus chez les Latins). Cette dernière, jalouse, veut se venger de sa rivale, et conjure Eros (le Cupidon des Romains, fils de Venus et de Mars) de la rendre amoureuse du plus vil mortel qui soit. Eros se blesse avec sa propre flèche et tombe éperdument amoureux de la belle. Il s’en suit une série d’aventures et finalement, Zeus permet à Eros et Psyché de se marier. Il accorde le statut de divinité à la belle qui enfantera quelque temps plus tard d’une fille appelée Hédoné (déesse du plaisir).

Le nom Psyché est à l’origine du mot féminin « psyché » qui est un grand miroir mobile permettant de se mirer de pied en cap. J’avais prévu d’utiliser cette photo pour illustrer l’un de mes recueils de poésie, mais j’ai abandonné l’idée.

Petite remarque, ce n’est pas au château de Chantilly qu’a été inventée la célébrissime crème fouettée. Celle-ci a été vraisemblablement inventée en Italie au XVIe siècle.

Illustration : la valkyrie et le loup

Illustration de la Valkyrie et son loupUne illustration réalisée pour le concours 2022 de Daz sur le thème des contes et légendes.

Les valkyries sont des divinités mineures issues de la mythologie scandinave. Ce sont des femmes guerrières. Elles parcourent les champs de bataille et emportent les âmes des guerriers morts qui se sont distingués au combat pour les mener au Vahalla, le palais du dieu Odin. Les valkyries sont destinées à se battre aux côtés d’Odin lors du Ragnarök. Les valkyries sont aujourd’hui représentées chevauchant des pégases, mais c’est une erreur, puisque leur monture était probablement un loup. La valkyrie la plus connue est Brunehilde. Elle devait épouser Sigur, le tueur du dragon Fáfnir.

Valkyries are minor deities from Scandinavian mythology. They are female warriors. They roam the battlefields and carry the souls of dead warriors who have distinguished themselves in battle to lead them to Vahalla, the palace of the god Odin. Valkyries are meant to fight alongside Odin during Ragnarök. Valkyries are today depicted riding pegasi, but this is a mistake, since their mount was probably a wolf. The most famous valkyrie is Brunhild. She was supposed to marry Sigur, the dragon slayer Fáfnir.

Illustration : coups et blessures

Je reviens sur le harcèlement scolaire, où les mécaniques sont assez bien rodées : discriminations, sobriquets, insultes, violences mentales, violences physiques, humiliations… Le pire est lorsque les bourreaux viennent à être considérés par l’entourage comme des victimes et la victime comme responsable de ce qui lui arrive. Ajouter à cela, la passivité des gens…

Savez-vous que la police ne peut rien faire en cas de plainte contre un harceleur de moins de 13 ans, hormis contacter ses parents pour entamer un dialogue avec eux ?

Bur enfant coups & blessures

Illustration : le harcèlement

Mon prochain roman mettra en scène des enfants et j’aborderai les relations parents-enfants et surtout trois thèmes qui me tiennent à cœur : la discrimination, le droit à la différence et le harcèlement… scolaire.

Je sais que présenter comme cela, parler de harcèlement scolaire dans un livre de fantasy avec des ogres et des gobelins peut sembler surprenant, mais c’est tout à fait possible, car les personnages seront suivis sur une période allant de l’enfance à celle de l’adulte.

Illustration d'une enfant harcelée

Illustration : une maison pour nains

En attendant de recevoir l’épreuve de mon 5e tome, je dispose d’un peu de temps libre devant moi, alors autant le mettre à profit pour avancer sur d’autres projets.

D’ores et déjà, je peux vous annoncer que le prochain roman n’appartiendra pas à la saga.

Cela sera un « one shot » qui se déroulera dans le même univers, mais à une époque différente (bien avant la création de la cité-mine du Rakdur). Donc, attendez-vous à de nouveaux personnages et à de nouvelles intrigues. Cela me permettra aussi d’aborder des thèmes rarement évoqués en fantasy, mais j’aurai l’occasion d’y revenir.

Le roman sera beaucoup plus gros que ce à quoi je vous ai habitué et, comme d’habitude, il sera illustré, mais cette fois, ce seront des dessins en noir et blanc, à l’image des « livres dont vous êtes le héros » qui ont bercé ma jeunesse.

Je vous dévoile ici, en avant-première, une de ces illustrations.

Illustration d'une maison naine