Illustration : Dilraba Dilmurat

🇫🇷 Une fois n’est pas coutume, voici un fan art de Dilraba Dilmurat. Pour celles et ceux qui ne la connaissent pas (encore), c’est une actrice, mannequin et chanteuse chinoise.

Dilraba Dilmurat version 01 Dilraba Dilmurat version 02J’ai fait sa connaissance grâce à la série « The Long Ballad » (2011), où elle incarne le personnage de Li Changge. La série est une adaptation d’un manhua (manga chinois) éponyme réalisé par Xia Da. Malheureusement, ce dernier semble aujourd’hui épuisé et tous les tomes originaux n’ont pas été traduits en français.

En ouïghour, le prénom Dilraba signifie « beauté chérie » et je trouve qu’il sied à ravir à cette actrice. Qu’en pensez-vous ?

Quelle version préférez-vous entre les deux images ?

🇺🇸 For once, here’s some fan art by Dilraba Dilmurat. For those who do not know her (yet), she is a Chinese actress, model and singer.

I got to know her through the series “The Long Ballad” (2011), where she plays the character of Li Changge. The series is an adaptation of an eponymous manhua (Chinese manga) directed by Xia Da. Unfortunately, it now seems out of print and not all of the original volumes have been translated into French.

In Uyghur, the first name Dilraba means “darling beauty” and I find it’s perfect for this actress. What do you think ?

Which version do you prefer between the two images?

Illustration : Sir William

Aujourd’hui, je poursuis dans la création de personnages, en vous présentant Sir William, mais je ne vous donne pas encore son nom de famille. Bon, même si ce dernier est “so british” ce n’est pas Wallace.

Sir WilliamPour créer un personnage, je procède de 3 façons : soit je pars d’un personnage de ma bibliothèque, soit je le modélise en fonction de mes besoins et de mon inspiration, soit je m’inspire d’une personne réelle.

Naturellement, toute ressemblance avec une personne existante ou ayant existé est purement fortuite

Illustration : La famille Brasdefer

Aujourd’hui, j’ai décidé de vous présenter quelques personnages secondaires de ma saga.

Je commence cette série avec la famille Brasdefer. Kirkan est un nain issu de la cité-mine du Rakdur. Après son mariage, il a abandonné sa carrière militaire pour devenir un éleveur de chèvres.

Vignette de La famille BrasdeferKirkan est de ces nains… de ceux qui préfèrent les grands espaces à l’obscurité des mines. Alors, avec sa femme, Anna, ils sont partis s’installer sur le flanc montagneux est du Rakdur, dans le petit village de Terregrise. La famille s’est rapidement agrandie de deux enfants.

Les chèvres des montagnes fournissent tout ce dont la famille a besoin pour vivre. D’abord, la nourriture : occasionnellement de la viande, mais surtout du lait, avec lequel le couple fait des fromages. Là, n’est pas le plus grand atout de leur bétail. Leurs chèvres possèdent de longs poils. Une fois filés, ils obtiennent une laine d’une douceur et d’une chaleur incomparables, vendue à prix d’or, très utile pour affronter les rigueurs de la vie dans les montagnes.

Illustration : un joli modèle

Je vous souhaite un bon weekend et j’espère que vous profiterez bien de ces deux jours pour avancer dans vos projets et profiter de votre famille. De mon côté, j’ai pris du retard dans mes projets d’écriture.

Modèle féminin
Changement complet de style pour cette illustration. J’ai pris beaucoup de temps pour modéliser ce visage et je suis vraiment satisfait par le résultat.

Illustration : La cérémonie de l’Oubli – Donarg Mâchefer 3

Une nouvelle illustration issue du roman de « Le droit à l’Oubli ».

L’image illustre un passage important du récit. Or dans le texte, le héros est nu et la modélisation de cette image m’a posé un cas de conscience, car je reconnais que je ne suis pas toujours à l’aise quand je dois présenter la nudité. J’ai donc choisi de respecter mon texte, mais de jouer sur l’environnement pour masquer ce que je ne souhaitais pas révéler.

Parfois, lorsque je crée une illustration, je m’interroge sur ce que je veux montrer et ce que je peux montrer. Mais je pense que je me pose trop de questions.

Par exemple, en relisant récemment certains albums de Rahan, illustrés par le défunt André Cheret, j’ai découvert qu’on y voyait des femmes au torse nu… or, cette BD était destinée à la jeunesse… (Petite digression, à l’origine le personnage de Rahan était un Gaulois, voilà pourquoi il était blond).

Ou encore, je viens de relire la bande dessinée Thorgald, on y voit notamment le personnage de Kriss de Valnor dans le plus « simple appareil ». Si vous voyez à quel album je fais référence, admirez comment le dessinateur Grzegorz Rosiński utilise l’arc pour dissimuler les parties intimes dans certaines cases. Tout un art…

Ce qui est amusant, c’est que lorsque j’écris, je me pose rarement autant de questions. Or pour avoir eu l’occasion d’échanger récemment sur le sujet, j’ai découvert que certains auteurs pouvaient éprouver des difficultés à décrire certaines scènes, car jugées trop violentes ou en totale opposition avec leurs idées ou leur morale.

Pour conclure, que cela soit dans le cadre d’illustrations ou de textes, lorsque l’auteur n’est pas à l’aise sur un point, il peut résoudre son conflit intérieur en se contentant de suggérer la chose, par exemple en y faisant référence par un mot ou une phrase ou pour un artiste en utilisant un artifice du décor. Cependant, si la scène doit être décrite, elle sera d’autant plus facilement acceptée, si elle est subtilement amenée et correspond à l’histoire, comme avec les femmes présentées torses nus des femmes dans Rahan : cela colle parfaitement au récit et à l’époque.

Illustration : La cérémonie de l’Oubli – Donarg Mâchefer

En regardant la section Illustrations, je me suis rendu compte que j’avais posté beaucoup d’images mettant en scène des personnages féminins. Je me suis dit qu’il était temps de rétablir l’équilibre. Je vous présente donc Donarg Mâchefer et je vous laisse apprécier son physique.

vignette La cérémonie de l'oubli - Donarg Mâchefer

Dans sa vie, Donarg a été amené à exercer de nombreuses professions : militaire, mercenaire, ciseleur… Son arme de prédilection est la hache et grand poète à ses temps perdus, il a nommé la sienne « insatiable ». Son point faible est une addiction à la boisson alcoolisée. « Ripailles et batailles » illustre assez bien une période de sa vie.

Dans ma saga, j’ai plusieurs personnages importants, mais rapidement celui de Donarg s’est imposé sur les autres, au point de leur voler la vedette. Pourquoi ? Parce que c’est l’un de ceux qui est amené évoluer le plus au fil de l’histoire.

Illustration : la danseuse et le pacha – 1

Aujourd’hui une image de ma petite araignée préférée, non pas celle toute poilue avec huit pattes, mais l’autre, celle avec un prénom slave. Ceux qui suivent le site depuis quelques temps déjà comprendront.

la danseuse et le pacha 1À l’origine, cette illustration est tirée de mon animation « La danseuse et le pacha ». Enfin, animation est un bien grand mot, car je n’ai modélisé que les images intermédiaires. Si j’avais dû calculer toutes les images —  soit entre 24 à 30 par seconde — , sa réalisation m’aurait demandé près d’une année.

Illustration : Kira la sang-mêlé

Kira la sang-mêlé

Normalement, je m’occupe du texte de la 4e de couverture, seulement après avoir terminé d’écrire et de corriger l’histoire. Mais, une fois n’est pas coutume, voici ce que pourrait être la 4e page de couverture des aventures de Kira, la demi-elfe.

Lorsqu’une scène me traverse l’esprit, elle tourne en boucle dans ma tête, ce qui me permet de la conserver sur du long terme sans avoir besoin de les écrire immédiatement. Parfois, cependant, je prends plaisir à fixer certaines images sous forme d’illustrations. C’est la raison pour laquelle, quelques elfes font leur apparition de temps à autre sur mon compte.

Pour revenir aux aventures de Kira, cette 4e de couverture vous a-t-elle donné envie de découvrir son histoire ?

Illustration : Butin de guerre

Illustration Butin de guerre

Le week-end dernier, j’ai (enfin) commencé les illustrations pour le 5e tome de ma saga. En voici une dévoilée en avant-première.

J’ai beaucoup d’émotions lorsque je vois Durnain Razpierre et le jeune Bramor Taillefer enchaînés ainsi, obligés de marcher dans la neige, sous la surveillance de leurs pires ennemis.

Certes, ce ne sont que des personnages de fiction, mais ils m’accompagnent depuis tellement longtemps. Surtout, je sais ce qu’ils pensent. Je connais leurs pensées les plus intimes. Je partage leurs peines et leurs souffrances. Je pense souvent à eux.

Je suis l’auteur, mais j’ai parfois l’impression de ne pas toujours maîtriser le destin de mes personnages et ce qui leur arrive, n’est pas toujours ce que j’avais prévu au début pour eux.

Illustration : la maîtresse des aigles

La maitresse des aigles
Ça y est, la rentrée scolaire est passée et qui dit rentrée, dit nouvelles résolutions.

Voilà donc, la dernière « image digression » que je me suis autorisé à faire.

Je sais, c’est encore une elfe. Personne n’aime les elfes. Ils sont laids et imberbes. Le comble : leurs femelles n’ont même pas l’ombre d’un duvet sur leurs joues. C’est pour dire… Je précise que je ne suis sans doute pas très objectif, car j’écris des histoires mettant en scène des nains. Et ces deux espèces ne s’entendent pas trop.

Enfin, tout cela est de l’histoire ancienne. C’est fini ! Dorénavant, j’ai décidé de m’atteler aux illustrations de mon prochain roman. J’ai donc une cinquantaine d’images à faire avant la fin de l’année (j’aime bien me mettre la pression et ensuite culpabiliser en cas d’échec).

Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’écris des romans illustrés. Voilà comment je procède. J’écris le texte, puis je réalise des illustrations (qui reprennent les temps forts du récit) et parfois, je retravaille mon texte en fonction des images faites. Pourquoi ? Pour corriger les incohérences…

Je m’explique. Avant d’écrire, je visualise souvent la scène dans mon esprit, puis je la retranscris en texte. Seulement, visualiser une scène et l’avoir devant les yeux, en modélisation 3d, ce n’est pas totalement la même chose. Je découvre parfois des incohérences, comme un personnage qui arrive à enfiler une chemise alors qu’il a les poignets liés. Pourtant, lorsque j’avais écrit mon récit, rien ne m’avait choqué.

Cependant, parfois je réalise une illustration et le récit vient naturellement. C’est le cas de l’image de l’elfe présentée ici. Je sais ce qu’elle faisait avant de la figer à jamais en image, et surtout ce qu’elle s’apprête à faire ensuite. Malheureusement, faute de temps, elle restera dans ma tête encore un bon moment. À moins qu’il y ait de la demande naturellement.

Bon weekend à vous tous et à bientôt.

Illustration : Soupir

soupirs de César Séjourné

Ecrire un livre et surtout le terminer est un processus qui peut s’avérer long et difficile. Cela demande de la rigueur, de la persévérance et de la motivation.

Comme beaucoup d’auteurs et d’illustrateurs, je ne vis pas de mon art. J’écris essentiellement à la nuit tombée et je ne suis pas prolixe. Et puis, il y a tous les à-côtés de la vie à gérer. Mener deux activités de front implique souvent d’être moins disponible pour les autres.

Lorsque je suis fatigué, physiquement ou moralement après une journée particulièrement difficile ou éprouvante, je ne suis bon à rien. Je me dis que je ferai mieux demain, que je mettrai les bouchées doubles. En un mot, je « procrastine ». Mon temps étant limité, autant l’avouer tout de suite : les bouchées doubles arrivent rarement et toute soirée d’écriture perdue est définitivement perdue…

Parfois, au lieu de « déambuler » sur le net et de perdre mon temps, je m’évade en réalisant une image qui n’a strictement rien à voir avec les projets sur lesquels je devrais travailler.

C’est le cas de cette illustration. Je sais que ce n’est pas productif, mais je pense qu’il est nécessaire de s’accorder du temps « pour soi ». Je me conforte en me répétant que je ne suis pas une machine.

Cependant, je ne suis pas dupe pour autant, car ces moments d’égarements sont plus fréquents lorsque je bloque sur un passage difficile ou délicat à écrire.

Illustration : Encore une pirate girl

pirate girl et son bâteau
À l’origine, j’avais prévu par ordre de priorité de :
– commencer les illustrations du 5e tome de la saga « Les héros de la cité-mine du Rakdur » ;
– poursuivre les corrections du 6e tome de la saga ;
– poursuivre les corrections du 7e tome de la saga;
– écrire ;
Au final, je me suis retrouvé avec une pirate girl !

Déjà, je n’ai aucun texte sur les pirates. En plus, ce n’est ni la bonne période ni le bon univers. Cela fait deux fois que je me fais piéger. C’est peut-être un signe du destin.Je dois me ressaisir ! Nains… Gobs… Magie… Je ne céderai pas !

Illustration : Cassandre la magicienne

Je vous présente Cassandre la magicienne. J’aurais l’occasion de vous reparler d’elle et de sa soeur. J’ai toujours aimé le prénom de Cassandre.

Cassandre la magicienneDans la mythologie grecque, Cassandre est la fille du roi Priam de Troie. Elle est à la fois bénie et maudite par Apollon. Le dieu Apollon l’a gratifiée du don de voyance, seulement comme la belle a refusé ses avances, il la maudit en retour : personne ne croira ses prédictions.

C’est ce qui a donné le syndrome de Cassandre dont souffrent beaucoup de personnes surdouées (douance). En effet, ces dernières ont des capacités d’anticipation (intuition, raisonnement logique, pensée plus élargie, etc.) qui leur permettent souvent de prévenir des évènements à venir et leurs conséquences, mais ne sont malheureusement que rarement crues par leur entourage.

Illustration : la guerrière Alita

Je vous présente ma guerrière « longues jambes » préférée. Ne vous laissez pas abuser par son joli minois, à l’épée, à la hache, au couteau comme à la lance, elle est redoutable ! C’est une grande combattante.
Alita la guerrière
Pour cette image, j’ai utilisé comme arrière plan une superbe photographie de ciel brumeux prise par @PsykoChouks65, que je remercie chaleureusement :

https://twitter.com/PsykoChouks65/status/1413782545364365316

Cette illustration me donne l’occasion d’aborder le sujet de la tombe viking de Birka.

En 1878, une tombe d’un guerrier viking de haut rang est découverte dans le sud de la Suède, à Birka, site de l’une des plus grandes villes vikings actives de 750 à 950 ans.

Ce guerrier (Xe siècle) est enseveli avec des armes (une épée, une hache, deux lances, des flèches, un couteau de combat), deux boucliers (ils n’en restent que leur partie centrale métallique appelée umbo destinée à protéger la main qui les manipulait), une fibule, des étriers, un couple de chevaux et un plateau de jeu (suggérant que ce chef était un fin stratège).

Et bien en fait, ce chef viking était en réalité une cheffe, comme l’attestera en 2017 son analyse génétique ! Et oui pas le moindre petit chromosome Y, seulement des X. Conclusion cette tombe honorifique était celle d’une femme guerrière.

L’histoire de dit pas si elle ressemblait à Lagertha de la série Viking magnifiquement incarnée par l’actrice Katheryn Winnick (qui est d’ailleurs une experte en arts martiaux).

Illustration : Céliana la furie

J’ai retravaillé une ancienne illustration pour participer de Daz3d sur le thème de sword & sorcery. Elle représente Celiana une elfe assassin.

image de Celiana, la furie

J’ai écris une série de poèmes sur elle, qui ont été publiés dans mon ouvrage les vers ténébreux : le triptyque de la furet (3 sonnets) et Céliana, que je vous présente ici :

Un soir, dans la noire et Inévitable Cité,
Céliana la jolie furie, j’ai rencontrée.
Dans le haut de son dos étaient tatouées des ailes.
Et assurément elle n’en était que plus belle.
 
Mais cela ne faisait pas pour autant d’elle un ange,
Car avec ses couteaux acérés, elle vendange
Et décime sans nulle pitié les rangs de l’Ordre,
Afin de semer le Chaos grâce à la Discorde.
 
Dès lors, l’érynnie, telle une déesse infernale,
Sort de l’ombre invisible avec ses cruelles lames,
Pour tomber sur sa proie et l’abattre de ses armes :
 
Règlement de compte et apothéose finale…
Car nul doute, elle est cette parfaite exécutrice,
A l’imparable savoir-faire, une prédatrice.

Univers : les Boissons naines

Les nains consomment énormément d’alcool, ils en boivent comme vous, vous boiriez de l’eau. Cela s’explique par leur constitution qui les rend résistants aux poisons et leur permet d’ingurgiter d’importantes quantités d’alcool avant d’en ressentir les effets délétères. N’essayez jamais de rivaliser avec eux, vous risqueriez de rouler sous la table avant eux.

Remarque : la fermentation des sucres permet de diminuer les risques sanitaires de l’eau, ce qui explique que les boissons alcoolisées étaient souvent consommées en remplacement de l’eau dans les temps anciens.

Les nains consomment essentiellement trois alcools : l’hydromel, la bière et le houblon. Ces trois boissons sont issues de la fermentation d’un moût dans de l’eau.

1) L’hydromel

La boisson qui arrive en tête est l’hydromel (on dit un hydromel, c’est un nom masculin). Et oui, contrairement à l’idée répandue, la boisson alcoolisée préférée des nains n’est pas la bière mais l’hydromel, d’où le dicton : « L’hydromel avant tout et la bière à défaut ! »

L’explication est simple : pour obtenir de la bière, il faut de l’eau, de l’orge (traditionnellement) et du houblon. Les nains vivant préférentiellement dans des régions montagneuses, ce n’est pas l’eau qui leur fait défaut. D’ailleurs, sa pureté permet de produire des alcools aux qualités exceptionnelles. Non, ce qui manque le plus aux nains, ce sont les céréales, car elles ne sont pas faciles à cultiver en altitude. Les récoltes sont donc exclusivement réservées à l’alimentation. Par contre, le miel, lui, est aisé à obtenir, car toutes les cités naines élèvent des abeilles. De plus, le miel de montagne est probablement le meilleur qui soit. Voilà pourquoi l’hydromel s’est rapidement imposé comme l’alcool principal des nains (cf. livre 2 le poids du passé).

2) La bière

La bière arrive en seconde position dans le cœur (et dans l’estomac des nains). Les maîtres- brasseurs nains ne sont pas très nombreux. Par la force des choses, ils sont souvent installés dans les vallées afin d’exercer leur art. En effet, ils ont besoin de céréales (orges). Certains produisent même de la bière d’hydromel, un savant mélange des deux alcools.

3) La cervoise

La cervoise est une boisson alcoolisée préparée à partir d’un mélange d’eau, de céréales et d’herbes aromatiques. Sa saveur varie en fonction des saisons et des plantes utilisées, ou plutôt disponibles. À la différence de la bière, la cervoise ne contient pas de houblon, elle n’est donc pas amère. La tradition veut que cette boisson soit brassée par les naines et préparée en petite quantité à la fois (cf. livre 5 L’ours des montagnes).

L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.

Illustration : La cérémonie de l’Oubli

La cérémonie de l’Oubli est un rite nain très ancien, au cours duquel les souvenirs d’une personne lui sont arrachés un à un.

La cérémonie de l'Oubli” Lorsqu’un nain a beaucoup souffert. Par exemple, lorsqu’il a perdu tous les membres de sa famille et que la douleur est telle qu’il ne peut plus vivre, il peut demander à bénéficier du droit à l’oubli.

Il se rend au temple et fait une requête auprès des apothiguerres. Si elle est acceptée, il devra s’isoler pour préparer son corps et son esprit au rituel. S’il survit à cette épreuve, il aura perdu une grande partie de sa mémoire mais pourra recommencer une nouvelle vie. Son crâne rasé et les tatouages qui recouvriront son corps témoigneront de sa réussite.

(…) Dès lors, le combat sera sa raison de vivre et les champs de bataille sa maison. Par contre, il devra affronter ses ennemis sans aucune armure. Ses seules protections seront ses tatouages, qu’il devra toujours exhiber avec fierté. “