Illustration : la maîtresse des aigles

La maitresse des aigles
Ça y est, la rentrée scolaire est passée et qui dit rentrée, dit nouvelles résolutions.

Voilà donc, la dernière « image digression » que je me suis autorisé à faire.

Je sais, c’est encore une elfe. Personne n’aime les elfes. Ils sont laids et imberbes. Le comble : leurs femelles n’ont même pas l’ombre d’un duvet sur leurs joues. C’est pour dire… Je précise que je ne suis sans doute pas très objectif, car j’écris des histoires mettant en scène des nains. Et ces deux espèces ne s’entendent pas trop.

Enfin, tout cela est de l’histoire ancienne. C’est fini ! Dorénavant, j’ai décidé de m’atteler aux illustrations de mon prochain roman. J’ai donc une cinquantaine d’images à faire avant la fin de l’année (j’aime bien me mettre la pression et ensuite culpabiliser en cas d’échec).

Pour ceux qui ne me connaissent pas, j’écris des romans illustrés. Voilà comment je procède. J’écris le texte, puis je réalise des illustrations (qui reprennent les temps forts du récit) et parfois, je retravaille mon texte en fonction des images faites. Pourquoi ? Pour corriger les incohérences…

Je m’explique. Avant d’écrire, je visualise souvent la scène dans mon esprit, puis je la retranscris en texte. Seulement, visualiser une scène et l’avoir devant les yeux, en modélisation 3d, ce n’est pas totalement la même chose. Je découvre parfois des incohérences, comme un personnage qui arrive à enfiler une chemise alors qu’il a les poignets liés. Pourtant, lorsque j’avais écrit mon récit, rien ne m’avait choqué.

Cependant, parfois je réalise une illustration et le récit vient naturellement. C’est le cas de l’image de l’elfe présentée ici. Je sais ce qu’elle faisait avant de la figer à jamais en image, et surtout ce qu’elle s’apprête à faire ensuite. Malheureusement, faute de temps, elle restera dans ma tête encore un bon moment. À moins qu’il y ait de la demande naturellement.

Bon weekend à vous tous et à bientôt.

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