Illustration : Soeurlouve acte 02

Cette semaine, je reviens aux elfes des bois avec une nouvelle illustration d’une soeurlouve.

Sur le plan vestimentaire, pas de grandes difficultés dans cette image, puisque j’avais déjà travaillé longuement sur le modèle et les vêtements (cf. soeurlouve / sisterwolf). Par contre, il a juste fallu gérer les collisions avec les herbes hautes et des poils de la fourrure au niveau des mains de l’elfe.

Illustration d'une soeurloup avec loup

Illustration : Kristina rêve

Voici une illustration de Kristina Faitdargent en train de dormir. Sa mine semble un peu tendue, rêve-t-elle ? Si oui, de quoi ?

Kristina est l’un des personnages humains secondaires de La série les héros de la cité-mine du Rakdur. Et oui, il n’y a pas que des nains dans l’histoire. Les lecteurs font sa connaissance dans Le poids du passé (second tome). Elle devient l’un des personnages clefs dans Le droit à l’oubli (troisième tome à paraître).

Sur le plan de la 3D, il y a deux grandes difficultés. Premièrement, le positionnement du drap. Il doit réussir à mouler le corps de la dormeuse. C’est ce qui m’a donné le plus de soucis à scénariser. L’autre difficulté est la position des mèches de cheveux, qui doit être la plus naturelle possible.

Illustration montrant Kristina qui reve

Illustration : Kira prenant son bain

Je vous présente aujourd’hui une nouvelle représentation de Kira la demi elfe. Cette fois-ci, la belle n’est plus habillée en chasseresse, mais apparaît, émergeant de l’eau, vêtue simplement de sa beauté.lllustration de Kira prenant son bain

Je n’avais pas prévu de révéler cette illustration dans l’immédiat. Mais je la poste en réponse au tweet de Marion Poinsot qui nous a présenté sa majesté Sélénia (l’elfe de Naheulbeuk), en version pin-up.

https://twitter.com/PoinsotMarion/status/1267715490190897153

Marion Poinsot (la dessinatrice du Donjon de Naheulbeuk) a utilisé judicieusement un tourbillon d’eau pour masquer les charmes de Sélénia. De mon côté, j’avais fait le choix d’utiliser les longs cheveux de Kira, qu’elle porte habituellement en une natte repliée sur elle-même.

C’est là que réside la plus grande difficulté dans ce type d’image, arriver à tout montrer sans rien révéler. Je préviens tout de suite que je n’ai pas prévu d’en faire d’autres. Cette illustration appartient à une série relatant l’histoire de Kira la demi-elfe.

Petite anecdote, lorsque j’ai publié cette illustration sur mon compte twitter, j’ai eu la surprise de découvrir qu’elle avait été censurée et considérée comme « contenu pouvant être sensible ». Pourtant, la pose de Kira est ni lascive ni vulgaire et ses parties intimes sont parfaitement dissimulés.

Illustration : un gobelin dans la nuit

En 1986, je découvrais le magazine Casus Belli (n°31), aujourd’hui édité par Black Book Editions. Je m’en souviens encore comme si c’était hier.

Il y avait une rubrique que j’affectionnais beaucoup, c’était « Devine qui vient dîner ce soir… et autres curiosités incroyables. » Elle présentait de nouveaux monstres. On avait droit à un dessin, un petit texte explicatif et à une fiche technique avec toutes les caractéristiques pour pouvoir être inclus dans une partie de jeux de rôle. A l’époque, j’avais même envoyé un de mes textes (qui n’a pas été retenu).

En réalisant cette illustration pour mon 3e roman Le droit à l’oubli, c’est immédiatement cette phrase qui m’est venue en tête « Devine qui vient dîner ce soir…» Et vous, aimeriez-vous avoir à table ce soir ce charmant gobelin ?

Mainsrouges le chaman gobelin la nuit

Illustration : aéronaine

La semaine dernière, je vous dévoilais une représentation d’un volballon de la cité-mine du Rakdur (royaume nain). Aujourd’hui, je vous présente l’aéronaine, Varna Davion, chargée de l’entretien de cet aérostat. Les aéronains (profession exercée par les deux sexes) veillent au bon fonctionnement des volballons. Je n’en dis pas plus pour ne pas spoiler mon prochain roman.

Univers : les gobelins

Les gobelins représentent les premiers adversaires auxquels sont confrontés les nains dans la série.

Caractéristiques

Taille : < 140 cm
Poids : < 50 kg
Particularité(s) : effet de groupe, nyctalope, folgobs.
Magie : chamanique
Activité : nocturne
Régime politique : clan
Religion : inconnue

 

 

On y apprend que les deux espèces sont des ennemis ancestraux et se vouent une haine farouche. Depuis toujours, les nains et les gobelins s’affrontent. Cette puissante opposition vient du fait que les deux espèces sont concurrentes sur deux points : la nourriture et l’espace. Elles vivent toutes les deux dans les montagnes où les ressources sont rares.

Traditionnellement, les gobelins cherchent à envahir les galeries des cités naines pour s’y installer ou piller leurs trésors. Dans le premier et second tome, on apprend aussi qu’ils n’hésitent pas à mener des raids sur des villages nains. En retour, les nains n’hésitent pas à les attaquer à vue et sans sommation, afin de stopper au plus vite leur progression dans leurs territoires. Les deux espèces n’ont aucune pitié l’une pour l’autre.

Les nains les désignent généralement par les surnoms « gob » ou « face verte » et réciproquement les gobelins les nomment « nabots ».

Les gobelins sont considérés comme des créatures maléfiques. Si dans les mondes civilisés, les nains sont vus comme des bâtisseurs, les gobelins sont considérés comme des pilleurs et des destructeurs. Ce n’est, néanmoins, pas tout à fait exact car les gobelins savent aussi construire et aménager leurs propres galeries.

Physiquement, les gobelins sont sensiblement plus petits que les nains . Ils possèdent de longues oreilles pointues. Leur visage est déformé par une grimace. Leurs dents sont acérées. Leurs yeux sont jaunes et leur peau verte, presque caoutchouteuse, est parsemée de taches brunes. Leurs habits et leurs équipements sont habituellement de mauvaise qualité.

Les gobelins sont nyctalopes, c’est-à-dire qu’ils voient parfaitement dans l’obscurité par contre, ils sont incommodés par la luminosité, ce qui les contraint à être actifs surtout à la nuit tombée.

Les gobelins se nourrissent de tout et n’hésitent pas à consommer de la chair humaine ou naine. Ils peuvent aussi se montrer cannibales. Dans le second tome, on apprend qu’ils pratiquent l’esclavage.

Les gobelins vivent habituellement en de petites tribus rivales. Ils passent leur temps à se combattre et à s’entretuer. Parfois, un gobelin réussit à s’imposer et à rallier plusieurs tribus. Alors, ensemble, ils déferlent sur tout ce qui vit pour ravager et saccager. Leurs victoires et les promesses de massacre peuvent ainsi attirer d’autres tribus et aboutir à une véritable masse destructrice, appelée coulée verte, qui détruit tout sur son passage. Les gobelins sont couards mais deviennent courageux lorsqu’ils sont en position de supériorité numérique.

Les gobelins ont leur propre langage et peuvent même disposer de plusieurs dialectes.

Les gobelins possèdent une magie rudimentaire mais non moins efficace. Elle est l’apanage des chamans. Dans le premier tome, on découvre que les chamans maîtrisent l’art des illusions (création d’un géant) et dans le second, qu’ils peuvent également se rendre temporairement invisibles. Ils savent aussi concocter de puissantes potions, notamment pour conférer des pouvoirs phénoménaux (cf. le premier) ou encore soigner (Cf. livre 4 à paraître).

Les Folgobs sont aux gobelins, ce que les survivants de la Cérémonie de l’Oubli sont aux nains, à savoir des berserks. Ce sont des gobelins rendus déments par l’ingestion de décoctions mises au point par les chamans. Elles sont concoctées à partir d’herbes des montagnes et de champignons hallucinogènes. Les gobelins ayant ingérés un tel breuvage, ne connaissent plus ni la peur ni la douleur. Ils supportent parfaitement la morsure du soleil. La potion accélère aussi leur métabolisme et les hormones libérées en grande quantité dans leur corps, décuplent leur force et leur vitesse.

Les chamans choisissent eux-mêmes ceux qui bénéficient du breuvage. Les élus sont fermement maintenus ligotés. La mixture leur est administrée contre leur gré. Les liens ne sont rompus qu’au moment où les folgobs doivent être utilisés. Devenus fous, ils se mettent à hurler, arrachent leurs vêtements et courent à moitié nus droit devant eux. Ils combattent sans armes, attaquent avec leurs griffes, et mordent sans relâche ceux qui par malheur se trouvent sur leur chemin. Ils doivent donc être orientés dans la bonne direction car il n’est pas exclu qu’ils s’en prennent aussi aux membres de leur clan. Les folgobs qui ne sont pas tués au combat, finissent par mourir d’épuisement.

Univers : les nains

Les nains occupent une place importante dans la série, puisque le lecteur découvre l’univers par leurs yeux et leurs actes.

Caractéristiques

Taille : < 140 cm
Poids : < 60 kilos
Particularités : experts dans l’artisanat, forte constitution conférant une grande résistance aux poisons (alcool compris), utilisent la magie des runes
Régime politique : cités états
Religion : polythéiste

Ces petits êtres mesurent moins de 140 cm. Ils sont trapus, ont le nez proéminant et sont dotés d’une barbe plus ou moins longue. Les naines peuvent aussi arborer une barbe mais celle-ci se résume le plus souvent à un fin duvet.

Les nains ont leur propre langage et écriture. Beaucoup parlent la langue de l’Empire (royaume humain) et des races gobelinoïdes (gobelins, orcs, trolls).

Les nains sont particulièrement adroits dans les métiers de la forge et de l’artisanat (tailleurs de pierre, ciseleur…). Leurs forgerons sont très réputés car ils produisent un acier particulièrement résistant, appelé duracier.

Leur forte constitution leur permet d’ailleurs de résister particulièrement bien aux poisons, ce qui inclut les boissons alcoolisées. C’est ce qui explique leur goût prononcé pour l’alcool, qu’ils peuvent consommer en grande quantité avant d’en ressentir les effets délétères (beaucoup plus que ce dont est capable de boire un humain). Leur alcool préféré est l’hydromel (obtenu à partir de la fermentation du miel) car il est facile à produire dans les montagnes, contrairement à l’orge ou à la vigne. Néanmoins, les nains savent aussi apprécier la bière et en produisent. C’est ce qui a donné l’expression : « L’hydromel avant tout et la bière à défaut ! ». La bière naine a une forte teneur en alcool et peut avoir des effets dévastateurs sur un humain (Cf. le livre 3 lorsque le caravanier Silvar Ecumejour offre une chope à l’humain Cédric).

Les nains vivent dans des cités appelées raks, qui possèdent des installations souterraines et en surface. Il existe plusieurs raks et certains accueillent même des humains. Dans le 1e tome, seule la cité-mine du Rakdur est évoquée. Dans le second, le lecteur découvre l’existence de la cité du Raknoir. Des communautés naines peuvent aussi s’établir dans de petits villages à l’air libre, comme celui de Terregrise, installé sur le flanc est de la montagne du Rakdur.

Les nains sont dotés d’infravision, c’est-à-dire de la faculté de voir dans l’obscurité. Par contre, ils ne sont pas nyctalopes, comme les gobelins. En effet, contrairement à leurs ennemis ancestraux, ils ne sont pas incommodés par la luminosité du soleil.

Les nains maîtrisent une magie particulière, la magie des runes. Elle leur permet de conférer un certain nombre de pouvoirs à des objets ou des corps animés. Le personnage nain Donarg Mâchefer en est un bon exemple. La magie de ses tatouages lui permet de rentrer dans une rage guerrière, qui décuple ses forces mais le plonge ensuite dans un profond sommeil réparateur.

La magie des runes peut aussi être utilisée pour soigner des blessures, comme le fait l’apothiguerre Nogar sur le jeune Bramor au début du premier livre. Les guerriers nains qui maîtrisent l’art des runes de guérison et de guerre sur les corps animés sont appelés des apothiguerres. Chaque compagnie de nains en accueillent traditionnellement deux . Outre leur rôle de soigneur, ils assurent aussi les offices funéraires en cas de décès.

Les nains lorsqu’ils partent au combat, utilisent préférentiellement comme armes, la hache ou le marteau. Lorsqu’ils affrontent des adversaires de grande taille (comme les géants), ils mettent à profit leur petite taille pour s’attaquer aux pieds et déstabiliser leurs assaillants.

Les naines apothiguerres sont souvent appelées prêtresses. Elles partent au combat avec un casque qui leur couvre entièrement le visage avec une fente en T pour les yeux et la respiration. Ce casque permet de dissimuler leur féminité lors des affrontements. Leur arme de prédilection est l’arme d’hast. Son allonge leur permet de rester à distance de leurs adversaires. La force cinétique développée leur permet de porter des coups puissants sans avoir pour autant besoin d’une force physique importante.

Les sociétés naines sont égalitaires. Il n’y a pas de discrimination entre les deux sexes, bien qu’il existe néanmoins quelques particularités. Les naines, bien que plus faibles physiquement, sont très présentes au sein de l’armée et sont toujours vues comme un atout pour plusieurs raisons. Notamment, elles peuvent posséder le don de sentir un type de danger, déterminé en fonction de ce qu’elles ont vécu. Ainsi dans le premier livre, on apprend que la prêtresse Idaaner Visagedebronze est capable de sentir la présence de trolls cachés, depuis que ces derniers ont décimé sa fratrie.

Univers : les trolls

Les géants, avec les trolls et les ogres, font partie des ennemis les plus grands et les plus puissants des nains.

Caractéristiques

Taille : ~ 300 cm
Poids : > 600 kg
Particularité(s) : provoquent la peur,  régénération, nyctalope.
Magie : inconnue
Activité : nocturne
Régime politique : la loi du plus fort.
Religion : inconnue

 

Les trolls sont en moyenne deux à trois fois plus grands que les nains. Ils sont obèses et balourds. Leur peau semble craquelée. Ils n’ont pas réellement de nez mais un appendice nasal atrophié. Leur bouche est immense et laisse dépasser deux canines inférieures longues comme des couteaux. Leurs mains n’ont que trois doigts terminés par de longues griffes, suffisamment acérées pour pouvoir déchirer une cotte de mailles en duracier (cf. livre 5 à paraître).

Dans le premier tome, ils sont décrits comme de couleur verte avec des peintures de guerre.

Les trolls, tout comme les gobelins, sont nyctalopes, c’est-à-dire qu’ils voient très bien dans l’obscurité mais souffrent de la luminosité.

Leur force et leurs griffes ne sont pas leurs meilleurs atouts au combat. Les trolls ont la capacité de régénérer leurs chairs et leurs organes. Le processus de régénération n’est pas immédiat. Ainsi, en cas d’amputation, il faut quelques semaines au moignon pour donner naissance à un nouveau membre. Le feu empêche les chairs de se régénérer. La décapitation est un moyen efficace de se débarrasser d’un troll.

Dans le premier tome, les nains jumeaux Durnain et Burnain Razpierre partent affronter un troll, armés de leur seule hache.

Univers : les humains

Pour l’instant, nous ne disposons que de peu d’informations sur l’espèce humaine.

Caractéristiques

Taille : entre 150 à 200 cm
Poids : entre 35 à 165 kg
Particularité(s) :
Magie : inconnue
Activité : diurne
Régime politique : empire
Religion : inconnue

 

 

Dans le premier tome, l’existence d’un empire humain est évoqué, ainsi que le recours à des mercenaires ogres au sein de l’armée impériale. La cité-mine du Rakdur accueille quelques humains en formation dans les forges.

Dans le second tome, le lecteur découvre Trouville, une petite bourgade humaine située à proximité de la cité-mine du Rakdur. Les relations entre nains et humains semblent bonnes, comme l’atteste l’existence d’échanges commerciaux via des caravanes de marchandises (Cf. le maître-caravanier Silvar Ecumejour qui y vend/échange des marchandises).

Les nains appellent les humains des « longues jambes » mais ils ne considèrent pas cela comme une insulte et sont même surpris lorsque les principaux concernés leur rappellent que ces termes peuvent être considérés comme telle.

Les deux personnages humains présentés (le second tome et le troisième tome) sont un jeune couple, Kristina Faitdargent et son époux Cédric.

Univers : Les géants

Les géants, avec les trolls et les ogres, font partie des ennemis les plus grands et les plus puissants des nains.

Caractéristiques

Taille : ~ 500 cm
Poids : > 1000 kg
Particularité(s) : provoquent la peur, peau très épaisse et dure comme de la pierre.
Magie : aucune
Activité : diurne
Régime politique : la loi du plus fort.
Religion : inconnue

 

Les géants sont décrits comme des caricatures grotesques d’hommes. Ils sont immenses, jusqu’à 5 mètres de hauteur, mais lourdauds. Leur peau est très épaisse et possède la dureté de la pierre.

Les géants ne sont pas connus pour être très intelligents. Ils s’expriment dans un langage sommaire dans le style « moi vois, moi veux, moi prends ». Par contre, ils possèdent une force phénoménale.

Les géants n’hésitent pas à s’associer avec les gobelins.

Dans le premier tome, le géant qu’affrontent les nains est revêtu d’une simple tunique de cuir en partie déchirée et maintenue en place par une large ceinture. Il utilise sa force prodigieuse pour projeter des rochers. Au combat, il se contente d’un simple tronc d’arbre qu’il utilise comme une massue.

Univers : Le Bestiaire

Les poneys de trait du peuple nain

Caractéristiques :
Taille : 76 cm à 107 cm au garrot
Poids : 150 kg à 180 kg
Particularité(s) : tirent très bien la charge, utilisés dans les galeries naines pour tracter les berlines.
Biotope : n’existent pas à l’état sauvage, vivent auprès de nains.
Régime alimentaire : herbivore

Dans le second tome, on découvre l’existence d’une espèce de poney propre à la gent naine. Ils sont reconnaissables à leur forte encolure, à leurs longues oreilles et à leur robe isabelle. Malgré leur petite taille, ils tirent très bien la charge, mieux qu’une mule. Ils sont réputés avoir mauvais caractère mais les nains semblent parfaitement s’en accommoder. D’ailleurs, ils les utilisent dans leurs mines pour tracter les berlines (ou chariots) remplies de lourds minerais où leur petite taille et leur force sont de grands atouts.

Les sanscrinières

Caractéristiques
Taille : 100 cm à 125 cm
Poids : 145 kg à 230 kg
Particularité(s) : ressemblent à un lion mais sans crinière.
Biotope : les montagnes
Régime alimentaire : carnivore

Les sanscrinières font leur apparition dans le second tome. Ce sont des félins, qui comme leur nom l’indique, sont dépourvus de crinière. Leur pelage est couleur crème. Les nains les considèrent comme de féroces et puissants prédateurs : « Moins lourd qu’une demi-enclume, l’animal était capable de faire des bonds prodigieux sans élan » . Les humains les appellent lion de montagne, ce qui les définit comme des pumas (ou encore cougouars ou couguars) et renseigne sur leur biotope (les montagnes).

Univers : Glossaire

Voici un petit lexique, afin de faciliter la compréhension de l’univers des romans de la saga Les héros de la cité-mine dur Rakdur.

Apothiguerre : combattant nain qui maîtrise l’art des runes de guérison et de guerre sur les corps animés. Une naine apothiguerre est indifféremment appelée apothiguerre ou prêtresse.

Chaman : individu ayant la capacité d’utiliser une magie primaire, manipulant surtout les esprits (suggestions, invisibilité et illusions). Les tribus gobelines possèdent des chamans.

Coulée verte : coalition de plusieurs tribus gobelines et de leurs alliés (trolls, etc.) pillant, tuant et dévastant tout sur son passage.

Duracier : acier particulièrement résistant forgé par les nains.

Folgob : gobelin rendu dément par l’ingestion de décoctions mises au point par les chamans. Dès lors, il devient insensible à la douleur et sa force est décuplée. Il est incontrôlable et attaque tout ce qu’il voit. Le gobelin ne survit pas à l’expérience et meurt soit au combat de ses blessures, soit d’épuisement.

Gob : surnom utilisé par les nains pour désigner un gobelin.

Hydromel : alcool issu de la fermentation du miel. Boisson préférée des nains car aisée à produire dans les montagnes où les céréales et les vignes poussent mal.

Lion de montagne : Cf. sanscrinière.

Longues jambes : termes utilisés par les nains pour désigner les humains.

Nabot / Nabote : surnom utilisé par les gobelins pour désigner un nain ou une naine.

Rak : cité-mine du peuple nain, qui possède des installations souterraines et en surface. Traditionnellement, le nom de la cité commence toujours par le préfixe Rak, par exemple : Rakdur et Raknoir.

Rune : alphabet du peuple nain mais aussi clef de voûte de leur magie. Les caractères confèrent un certain nombre de pouvoirs aux objets ou aux corps animés sur lesquels ils sont déposés. Les runes peuvent être gravées (objets), tatouées (peau) ou dessinées. Si elles sont seulement dessinées les pouvoirs conférés disparaissent en même tant que les tracés.

Sanscrinière : félin massif dépourvu de crinière et au pelage couleur crème, vivant dans les montagnes. Les peuples humains le nomment lion de montagne, ce qui l’apparente aux pumas (ou encore cougouars ou couguars).

Illustration : un Volballon nain

Je vous présente une nouvelle illustration du roman « Le droit à l’oubli ». Cette fois-ci, j’ai choisi de représenter un volballon des royaumes nains, dans le cas présent de la cité-mine du Rakdur.

C’est un aérostat qui fonctionne à air chaud. Il comprend un ballon de forme allongée et une nacelle. Une chaudière chauffe l’air emprisonné à l’intérieur du ballon. L’air chaud est plus léger et permet au ballon, puis à la nacelle, de s’élever et de rester en suspension.

Le volballon n’est pas motorisé (aucun système de propulsion). Le modèle présenté est un modèle « captif », car retenu par des câbles. Il est utilisé pour l’observation. Néanmoins, il peut aussi être utilisé pour voyager (ballon dit « libre »), mais sans système de propulsion, il dérive sous l’effet du vent. L’aéronain (l’ingénieur nain) ou l’aéronaine peut néanmoins arriver à l’orienter grâce au gouvernail et en variant l’altitude.

Volballon nain

Illustration : Deux guerriers nains

Je travaille actuellement sur les illustrations de mon 3e roman « Le droit à l’oubli ». J’ai représenté ici deux guerriers nains en faction devant une porte. Je n’en dirai pas plus afin de ne pas spoiler le récit.

Je souhaitais représenter des guerriers d’élite appelés « longues barbes ». A titre de comparaison, Donarg Mâchefer est une moyenne barbe. Initialement, j’avais prévu de faire une barbe beaucoup plus longue puisqu’elle descendait jusqu’à la ceinture. Mais j’ai été obligé de la raccourcir du fait de l’apparition de collisions avec les vêtements.Ce sont malheureusement les contraintes de la 3D, avec des objets pas toujours bien conçus.

deux guerriers nains

Illustration : Soeurlouve elfe

Aujourd’hui, je vous présente encore une elfe. Cette illustration est issue d’un série d’images que j’ai réalisée pour Kira la demi-elfe. Toutefois, vous aurez sans doute remarqué que ce n’est pas elle qui est représentée ici. Kira est rousse avec des taches de rousseur, alors que sur l’image l’elfe est blonde. En effet, c’est une soeurlouve.

Pour moi, les elfes des bois et des forêts ont une relation empathique, plus ou moins développée, avec la nature et les animaux. J’avais déjà montré une facette de cette relation avec l’elfe musicienne. Néanmoins, j’avais mis l’accent sur la musique et le doute subsistait. Le renard, présenté blotti entre ses jambes, était-il un animal domestiqué ou avait-il été charmé par la mélodie jouée, à l’image du héros Orphée de la mythologie grecque ?

Pour cette nouvelle illustration, pas de doute possible. J’ai cherché à représenter la relation particulière qui peut exister entre un elfe et un animal sauvage, comme le loup. Voilà comment sont nés dans mon esprit les frères et les sœurs de la meute, que j’ai appelés : soeurlouves et frèreloups. Frères et soeurs participent à la protection de la forêt et sont complémentaires des chasseresses.

Soeurlouve Elfe Sisterwolf elf

Sur le plan de la réalisation 3D, je suis parti d’un modèle G3 female que j’ai transformé en elfe : oreilles pointues, taille fine, svelte à la musculature abdominale délicatement dessinée, poitrines aux proportions raisonnables. J’ai utilisé des vêtements destinés au vieux modèle V4. J’ai réussi à les convertir (c’est fastidieux) et à les adapter sur une G3 female. Ensuite, j’ai changé la texture et j’ai fait quelques modifications et ajouts.

Soeurlouve évolutionPour les cheveux, je souhaitais deux longues franges qui auraient descendu devant les oreilles mais peines perdues. Finalement, j’ai mélangé deux modèles de cheveux.

Soeurlouve mélange des cheveuxLa pose m’a demandé beaucoup de temps, car je voulais donner l’impression que les mains de l’elfe s’engouffraient dans la fourrure du loup, ce qui a généré pas mal de collision. J’ai dû m’y reprendre à maintes reprises.

Soeurlouve la fourrure du loupJ’ai opté pour un arrière-plan simple pour cette scène. Mon choix s’est porté sur un coucher de soleil. J’ai utilisé une photo que j’avais prise en 2019 sur une plage de Normandie (Villers-sur-mer), à une époque où nous avions encore le droit de sortir de chez nous et partir en vacances (COVID oblige…).

Illustration : l’elfe musicienne

J’ai imaginé cette scène après avoir écouté la musique « Green Elven instru » de l’artiste Mastapoc du Donjon de Naheulbeuk :

La première minute de musique est jouée par un duo : flûte en bois (dominante) et guitare (en accompagnement). Puis, la mélodie est reprise par toute une série d’instruments (en fait tous joués séparément par Mastapoc et mixés ensemble au montage).

Cette association bois et cordes donne une musique douce, chaude et envoutante. Un véritable instant de magie et de sérénité qui m’a emporté. J’ai immédiatement visualisé la scène que je voulais modéliser : une clairière au sein d’une forêt par un temps ensoleillé, une elfe des bois jouant de la flûte, assise en tailleur avec entre les jambes un renard assoupi.

Elfe musicienne 01
Elfe musicienne 02
Elfe musicienne 03
Elfe musicienne 04
Elfe musicienne 05

Au niveau 3D, ayant travaillé récemment sur des elfes, j’avais une idée assez précise de ce que voulais obtenir. Pour la tenue, je voulais un vêtement mêlant cuir et feuilles. La principale contrainte était que la robe puisse supporter la déformation liée à la position en tailleur. Et vous pouvez me croire, ce n’est pas évident. Après plusieurs essais, c’est une tunique destinée à l’origine à un vieux modèle (Victoria 4) qui s’est le mieux comportée.

Robe pour elfe avant et après modification

Sur l’image de gauche, la robe utilisée est présentée sans sa texture d’origine (d’où sa couleur blanche). Vous l’avez deviné c’était à l’origine une robe pour Noël. Sur l’image de droite, la robe après modification : j’ai retiré la collerette en fourrure et le bustier, j’ai rajouté une brassière et j’ai appliqué sur l’ensemble la même texture cuir réalisée par mes soins.

cheveux 3d anomalie

Je ne m’y attendais pas, mais les cheveux m’ont donné du fil à retordre. Comme vous pouvez le voir sur l’image (flèche rouge), certaines mèches se comportaient de façon anormale (indiquée par une flèche sur l’image). Je pense que cela vient d’un problème de conversion : la perruque étant destiné à un G3 or le modèle féminin est un G8. Néanmoins, je voulais absolument ces cheveux pour leur dégradé de teintes oscillant entre le blond et le roux, car celles-ci s’accordaient parfaitement aux différentes couleurs de la fourrure du renard.

Pour la flûte traversière, c’est une flute traversière que j’ai modifiée. Pour lui donner un aspect bois, j’ai fait une texture… cuir noir. Le résultat est proche de celui de la vidéo de Mastapoc.

décors de la scene l'elfe musicienne

Le décor m’a demandé beaucoup de travail. Je voulais beaucoup, vraiment beaucoup de fleurs. En arrière-plan, j’ai utilisé de la lavande, de telle sorte que le parterre fleuri forme un cercle autour de l’elfe musicienne. L’idée était que la magie musicale ait favorisé la croissance des plantes. En arrière plan, j’ai utilisé des marguerites blanches (Leucanthemum) que l’on retrouve dans la couronne fleurie portée par l’elfe. Au premier plan ce sont des marguerites colorées (Osteosepermum ou marguerites africaines) . Pour accentuer le côté féérique, j’ai rajouté des papillons virevoltants tout autour des personnages.

Au final, la scène 3D pèse environ 89 000 ko, soit l’une des plus lourdes que j’ai réalisée. A titre de comparaison, la scène du souffle de vie de Maliki pesait seulement 2434 ko.

Kira la demi-elfe

Voici une représentation de Kira la demi-elfe, ici habillée en chasseresse.Dans la mythologique grecque, les chasseresses étaient les chasseuses de la déesse Artémis, divinité de la nature sauvage et de la chasse.

J’ai voulu représenter une elfe des bois au combat : camouflée au sein de la végétation dense, abattant sa proie d’une flèche et l’achevant le cas échéant avec son long couteau. Je ne l’ai pas équipée d’une épée longue. Car je me suis dit qu’il ne devait pas être évident de se mouvoir, de se tapir ou encore de grimper aux arbres avec. D’autant plus, qu’elle était déjà suffisamment encombrée avec son arc.

Kira The ghost huntress (female elf archer)

La tenue m’a demandé plusieurs jours de réflexions. Afin d’améliorer son camouflage, j’ai modélisé un maquillage de guerre en 3D. Au final, je crois que le résultat obtenu est une guerrière de l’ombre des forêts. En noir, Kira la chasseresse pourrait même passer pour un ninja (du japonais nin = furtif et ja = spécialiste). Je suis loin de la culotte/jupette et brassière dont on affuble d’habitude les elfes. D’un autre côté, je n’affirme pas qu’elles soient tous habillées ainsi. Comme pour les japonais qui n’étaient pas tous des ninjas.