Illustration : la gardienne elfe

Eh oui, encore une elfe… Même si pour l’instant, je n’ai publié aucun texte mettant en scène des “oreilles pointues”, ils ont néanmoins une place importante dans mon univers. C’est juste que je n’ai pas encore eu le temps d’aborder le sujet.

Voilà donc une représentation d’une gardienne elfe avec son ours, librement inspirée de l’avatar que je joue dans un MMORPJ. C’est une elfe des bois, vêtue de cuir afin de se mouvoir avec aisance dans les milieux forestiers. Je ne l’ai pas représentée en tenue de camouflage comme dans. l’image Kira la demi-elfe

Dans ma vision du monde, les elfe des bois entretiennent d’étroites relations avec le règne animal, mais j’aurai l’occasion de revenir plus longuement sur ce peuple.

La Gardienne elfe et son ours

Illustration : Atali, fille d’Ymir

Voici une représentation d’Atali, la fille d’Ymir le géant de givre, réalisée d’après le personnage de la nouvelle The Frost-GIant’s Daughter de Robert E. Howard le créateur de Conan. Elle a été publiée en 1934 et est aussi connue sous les titres suivants : Gods of the North et The Frost King’s Daughter.

Conan arpente les pays nordiques. Il est le seul survivant d’un affrontement entre les «faucheurs» Aesir et les «loups» Vanir, A la fin de la bataille, exténué, Conan est visité par Atali, une très belle femme. Sa peau est d’ivoire et ses cheveux ne sont ni blond ni roux mais leur couleur est un mélange des deux.

Atali se présente devant lui nue, sa nudité partiellement cachée par un léger voile transparent. Par ses paroles et ses gestes provocateurs, elle enflamme les sens du barbare. Il s’en suit une course-poursuite…

Atali fille des géants de glace 01
Atali fille des géants de glace 02
Atali fille des géants de glace 03

Illustration : La naissance

C’est ma première illustration de nourrisson. Je n’avais pas de modèle 3d de bébé, il a donc fallu ruser. Je suis parti d’un modèle G3 féminin adulte sur lequel j’ai appliqué un morph de rajeunissement jusqu’au stade enfant de 5 ans. J’ai ensuite modifié sa taille globale pour me rapprocher de celle d’un nouveau-né.

Les nourrissons ont une morphologie caractéristique avec une tête assez grosse. J’ai donc augmenté le volume de cette dernière par rapport au corps. A la naissance, la peau des bébés est comme fripée. Pour obtenir ce résultat, j’ai utilisé un morph de vieillissement mais appliqué uniquement sur la peau. Puis pour terminer, j’ai appliqué “un effet mouillé” et j’ai rendu plus mate la peau pour simuler un corps humide.

En 3D, il est rare de posséder tous les objets nécessaires à la réalisation d’une scène, il est donc important de savoir “ruser” pour aboutir au résultat souhaité en utilisant ce dont on dispose.

L'accouchement de Kristina

Illustration : l’accouchement

Pour l’accouchement de Kristina, je savais déjà quelle position je voulais lui donner. Avant que la technique de l’accouchement sur le dos s’impose, les femmes accouchaient dans différentes positions, notamment debout ou assise. Pour avoir assisté à plusieurs accouchements, j’ai opté pour la position assise sur chaise. Je ne dis pas que c’est la plus pratique c’est simplement celle que j’ai retenue.

Pour la petite histoire, l’on attribue à Louis XIV (1636-1715) la généralisation de la technique d’accouchement sur le dos.

En effet, on rapporte qu’il aurait exigé qu’une de ses maîtresses accouche ainsi pour mieux voir sortir l’enfant. Un médecin ayant assisté à l’accouchement aurait alors recommandé cette position pour le confort qu’elle procurerait. Aujourd’hui, tout le monde s’accorde pour dire que cette technique est avant tout confortable pour l’accoucheur, mais ne facile pas le travail de la future maman. Toutefois, elle est toujours très pratiquée, car il faut longtemps pour que les mentalités changent.

Sur le plan de la 3D pas de difficultés ou contraintes particulières, hormis un travail sur la texture de la robe de Kristina pour montrer qu’elle était souillée par la perte des eaux.

Pour terminer et d’après mon expérience, il n’y a que dans les films que les femmes hurlent lorsqu’elles accouchent sans péridurale (lors d’un accouchement sans complications).

L'accouchement de Kristina

Illustration : les âges farouches

Rien qu’au titre, La fille des âges farouches (The daughter of wild ages), je pense que vous aurez facilement deviné la source d’inspiration de cette illustration : Rahan. C’est ma façon de rendre hommage à ce héros et surtout à son créateur dessinateur, André Chéret, mort le 5 mars 2020 à l’âge de 82 ans.

la fille des âges farouches

Pour ceux qui ne le connaissent pas, Rahan est le personnage principal d’une bande dessinée éponyme. C’est un jeune homme athlétique, à l’esprit vif, qui évolue dans un monde de fiction préhistorique.

J’ai découvert ce comic en 1980. Je m’en souviens comme si c’était hier. Je venais chercher un Pif gadget et la BD était placée juste à côté sur l’étalage. Ce jour-là, je suis reparti sans mon Pif gadget… 40 ans plus tard, l’album est toujours à mes côtés. Par contre, je n’ai conservé aucun de mes Pif Gadget.

Ancien album de Rahan de 1980Au niveau 3D, j’ai repris comme modèle le personnage utilisé pour Queendragon :

La difficulté était de présenter le personnage les seins nues (topless), afin de coller au mieux à un univers de fiction préhistorique, sans pour autant trop en montrer. Pour cela, je n’ai pas utilisé les cheveux comme dans l’image de Kira prend son bain, mais un jeu d’ombres et de lumières.

Illustration : Kristina étrange rêve

Après plusieurs digressions, il est temps de reprendre les images du roman Le droit à l’oubli.

Nouvelle illustration du personnage Kristina Faithdargent mais représentée cette fois-ci chez elle mais est-elle réellement chez elle ? Car elle ne reconnait rien : ni la pièce ni ses vêtements. Toutes ces objets inconnus et pourtant si familiers… Tout est étrange comme dans un rêve…

Illustration d'un rêve de Kristina

Illustration : Dragonsqueen

Sur Twitter, lorsque vous êtes abonné à un compte, l’algorithme du réseau social vous propose de découvrir d’autres personnes qui suivent la même personne. C’est donc un peu par hasard que j’ai découvert un matin la photographie d’un superbe paysage des Hautes-Pyrénées. Je vous laisse juge.

Cette photo ne m’a pas laissé indifférent. J’ai tout de suite imaginé une illustration mettant en scène trois dragons (en fait des vouivres ou wyverns). J’ai donc contacté la photographe qui avec beaucoup de gentillesse m’a donné son accord.

Je remercie donc chaleureusement Marie (alias @PsykoChouks65) sans qui ces illustrations n’auraient jamais vu le jour.

Illustration Dragonsqueen zoom
Illustration Dragonsqueen Zoom face de Dragonsqueen

Illustration : Que soit la lumière

Image réalisée pour le roman illustré Le droit à l’oubli, montrant Donarg Mâchefer ébloui par la lumière du soleil.

La scène est assez simple en soi, en tout cas à première vue : un décors épuré et un seul personnage. La difficulté porte surtout sur le travail de la lumière et de ses effets sur les objets et notamment sur la gestion des ombres.

Image

Illustration : The junglegirl

Cette illustration met en scène une jeune femme aux côtés d’un félin à dents de sabre (machairodonte). Elle m’a été inspirée par des peintures réalisées par un artiste que j’apprécie particulièrement. Il s’agit de Frank Frazetta. Plusieurs de ses dessins ou tableaux relèvent de la fiction préhistorique, voire de la fantasy prehistoric. Ce style, peu développé, est bien représenté dans le film d’animation, Tygra, la glace et le feu (Fire and Ice, 1983).

Frank Frazetta est un artiste américain (09/02/1928 – 10/05/2010) qui a eu une influence importante sur la science-fiction et la fantasy. Personnellement, j’ai découvert ses oeuvres en lisant les récits de Conan le cimmérien d’après Robert E. Howard. En effet, les illustrations des jaquettes des ouvrages étaient de Frank Frazetta .

the junglegirl

the junglegirl vue de face

the junglegirl vue de face

Frank Frazetta a commencé sa carrière comme dessinateur de bandes dessinées et s’est essayé à peu près tous les styles : western, histoires de guerre, histoires d’amour, comics… Ses strips étaient publiés dans des comicbooks et des journaux et il réalisait aussi des couvertures de revues. Son succès fut loin d’être immédiat. Certains lui reprochèrent même d’avoir un style « démodé ».

L’année 1964 marque le début de sa notoriété. L’une de ses peintures est remarquée. Il s’agit d’une caricature de Ringo Starr, le batteur des Beatles, en 4e de couverture d’un magazine satyrique (Mad magazine #90). Les Studios United Artists lui demandent alors de réaliser l’affiche du film What’s New Pussycat ? (1965). Ce faisant, en une après-midi, Frank Frazetta gagna l’équivalent de ses gains annuels de dessinateur BD. (Cf. wikipedia)

Le succès se poursuivit. Ses peintures (Conan, Death Dealer), très recherchées, exercèrent une importante influence sur la science-fiction et la fantasy. On rapporte même que lorsque Frank Frazetta faisait une illustration, les éditeurs cherchaient un texte pouvant correspondre à l’image.

Dans cette série d’images, la difficulté résidait dans l’utilisation d’un vieux modèle Genesis 1 femelle (G1F). Pour améliorer le rendu, j’ai appliqué une texture destinée à un modèle Victoria 4 (V4). Pour informations, les textures G1 et V4 sont plus ou moins compatibles.

évolution du visage de the junglegirl

J’ai ensuite passé du temps dans la modélisation du visage : modification des lèvres, des yeux, etc. afin de le rendre plus doux. Pour les cheveux, j’ai mélangé deux modèles de coiffures comme décrit précédemment pour l’illustration sisterwolf.

Illustration : Soeurlouve elfe

Les modèles G1F et V4 étant relativement anciens, le faible nombre de facettes ne m’a pas permis de simuler au mieux les reliefs de la musculature abdominale à mon grand regret.

Le décor, la pose du félin et des textures ne m’ont pas posé de difficultés.

Pour donner un ordre d’idée, il m’a fallu 6 jours pour réaliser cette scène, à raison de 7-8h de travail par jour. Néanmoins, la plus grande partie du temps est consacré aux finitions : calcul d’images, corrections, recalcul, corrections à nouveau, etc. Par contre, je travaille toujours sur plusieurs scènes à la fois. Pendant qu’une scène est calculée, je travaille sur une autre. Durant la même période, j’ai ainsi travaillé sur 3 scènes simultanément.

Sources : Frank Frazetta albums 1 et 2 Edition Chêne (1976-1977)

Illustration : Nogar Mainsecourable

J’ai décidé de réaliser une nouvelle modélisation 3D du nain Nogar Mainsecourable. C’est un apothiguerre ou prêtre-guerrier de la cité-mine du Rakdur.

Les lecteurs font sa connaissance dans le roman La compagnie des nains, où il partage la vedette avec Bramor Taillefer. Dans le second tome Le poids du passé, il n’apparait pas et est tout juste cité. Par contre, il est de retour dans le troisième livre “Le droit à l’oubli“, mais de façon succincte.

J’aime beaucoup ce personnage et même si peu d’informations ont été fournies jusqu’à présent, il reste un personnage important du cycle Les héros de la cité-mine du Rakdur.

le nain Nogar Mainsecourable

Sur le plan de la modélisation 3D, je n’étais plus satisfait du personnage 3D réalisé en 2019. A l’époque, j’avais utilisé un modèle Michael 4. Je suis donc reparti de zéro avec un modèle Genesis 3. J’ai tenté de reproduire le même visage. Je suis content du résultat. Je le trouve plus massif. Ce nouveau Nogar inspire confiance et respect. Avec son lourd marteau à deux mains, les gobelins ont intérêt à bien se tenir.

Illustration : Pirate girl

Dans la continuité de ma précédente illustration (cowgirl), où au lieu m’activer à réaliser les illustrations de mon roman « Le droit à l’oubli » je me disperse.

J’avais expliqué comment j’en étais arrivé, bien malgré moi, à modéliser une cowgirl. Et bien, je récidive avec la femme pirate.

Je vous présente donc le même modèle mais en pirate girl.

Pour cette séquence de trois illustrations, j’ai conservé le “mannequin modèle” utilisé pour ma cowboy. Pour terminer, j’ai rajouté un joli coucher de soleil pris lors de nos dernières vacances. Et oui, cela sert à cela les vacances. Prendre en photo des paysages pour les inclure dans des scènes et photographier des objets pour fabriquer de jolies textures.


Illustration : Cowgirl

Il y a parfois des choses qui s’imposent à vous. Vous ne pouvez rien y faire. C’est plus fort que vous, impossible d’y résister. Vous vous laissez emporter, tout en vous demandant jusqu’où cela va vous entrainer. C’est ce qui m’est arrivé aujourd’hui.

Et pourtant tout avait bien commencé. J’étais résolu à poursuivre mon travail sur une scène capitale de mon roman Le droit à l’oubli. J’avais passé la veille à modéliser le décor. Néanmoins, il me restait encore beaucoup à faire, car je devais créer et inclure de nombreux personnages. Je venais juste de charger le premier figurant — un nain naturellement —, et c’est là qu’il s’est passé quelque chose.

Sans m’en rendre compte, je me suis retrouvé à travailler sur un modèle féminin. En plus, ce n’était ni une naine ni une elfe mais une humaine. La pose du mannequin est apparue comme par magie, ainsi que l’angle de la caméra. Dans ma tête, il fallait absolument que mon modèle porte un chapeau. Et voilà comment, sans m’en rendre compte, je me suis retrouvé à modéliser une cowgirl.

Habituellement, lorsque je réalise une scène, c’est toujours en rapport avec une histoire écrite ou à venir. Et bien là, il n’y a pas d’histoire. Cette série d’images s’est imposée à moi.

Comme il faut toujours un coupable, et que toute évidence cela ne peut être moi, je dirai que j’ai certainement été influencé par Marion Poinsot. Elle a mis en ligne plusieurs making-of de son jeu “Wendy Whedon Chapitre 2” sur sa chaine Youtube. C’est un jeu à l’ambiance western, réalisé sous Adventure Game Studio.

Bon allez, ce n’est pas entièrement sa faute, car dans le même temps mes enfants ont visionné « Pour une poignée de dollars » avec Clint Eastwood. À moins que cela ne soit lié à ma lecture d’hier de la biographie de Robert E. Howard (créateur de Conan) qui s’est essayé à de nombreux genres, dont le western.

Emma the cowgirl 01

Emma the cowgirl 02

Emma the cowgirl 03

Illustration : Adieux enflammés

Voici une illustration réalisée pour mon troisième roman, Le droit à l’oubli. J’ai essayé de représenter dans cette scène le désespoir et l’abattement que l’on peut ressentir face à un évènement tragique. A la fin, tout ce qui vous entoure n’a plus d’importance. Un grand vide s’installe à la place de votre coeur. Plus rien ne vous rattache à la vie.

Illustration Adieux enflammés

Illustration : les vilains

Voici une “brochette de vilains”, créatures fantastiques issues de la série Les héros de la cité-mine du Rakdur. Au premier plan, vous aurez reconnu trois gobelins avec de gauche à droite : un simple soldat, un chaman, et un folgob. Les folgobs sont des gobelins rendus déments et qui se battent comme des forcenés jusqu’à leur mort. Ensuite, en arrière plan, un troll ayant la capacité de régénérer ses chairs et géant.

Les vilains du roman La compagnie des nains : géant, troll, gobelins