L’origine de la série « Les héros de la cité-mine du Rakdur »

J’ai commencé l’écriture de l’histoire « Les héros de la cité-mine du Rakdur » en 2001. Puis, je l’ai abandonné à ses balbutiements, faute de temps et de motivations. Il a ainsi végété dans le répertoire de mon disque dur durant des années. Je pense même, qu’il y serait probablement resté sans l’intervention de mes fils.

A l’origine, juste un petit texte…

C’était durant les vacances de Noël 2017. Mes enfants souhaitaient que je leur conte une histoire avant de s’endormir. J’ai eu l’idée de ressortir le texte initial. Ils ont été les premiers auditeurs de « La compagnie des nains » . L’histoire terminée, ils m’ont demandé la suite. J’y ai travaillé tous les jours pendant 18 mois et ainsi est née la série « Les héros de la cité-mine du Rakdur » . Le texte était vraiment trop grand pour être imprimé en un seul livre, j’ai donc décidé de le fragmenter en plusieurs petits volumes. Je suis ensuite parti à la recherche d’un illustrateur pour réaliser les jaquettes de ces derniers.

Puis des images et encore des images…

N’ayant pas trouvé ce que je voulais, j’ai décidé de les réaliser moi-même. J’ai commencé avec un papier et un crayon, puis une tablette graphique mais le résultat n’était pas au rendez-vous. J’avais déjà eu dans le passé une expérience avec la 3D cependant c’était il y a bien longtemps. J’ai dû tout réapprendre et au bout de quelques mois j’ai enfin obtenu ce que je désirais. Les jaquettes étaient là. Ensuite, je me suis pris au jeu et de fil en aiguille, je n’ai pas résisté au plaisir d’illustrer les temps forts du texte. Finalement, je suis arrivé à des romans illustrés. Ce sont des livres illustrés qui m’ont donné goût à la lecture lorsque j’étais enfant et aujourd’hui j’écris des romans illustrés : la boucle était bouclée.

Jusqu’aux livres illustrés…

Réaliser un livre illustré est une expérience très enrichissante. Cela renforce le sentiment de donner la vie aux personnages imaginés : ils ont un visage, un corps, des expressions. Tout cela reste gravé dans l’esprit et confère une dimension supplémentaire au récit. Surtout, les images ont eu un impact sur le texte. En modélisant certaines scènes, je me suis rendu compte que certains passages manquaient parfois de crédibilité. Cela m’a encouragé à revoir le texte. C’est amusant car j’utilise le texte pour créer les images et en retour les images m’aident à améliorer mon texte.

Réaliser chaque image demande beaucoup de temps, d’argent et d’énergie (y compris électrique). Il m’a fallu plusieurs mois pour réaliser toutes les illustrations du premier tome « La compagnie des nains » , environ une cinquantaine d’illustrations pour n’en sélectionner au final qu’une quarantaine. C’était difficile de choisir entre les images à retenir et celles à éliminer toutefois, il était impossible de toutes les inclure. Certes, il n’y a pas de soucis pour une version numérique kindle mais par contre imprimer un livre broché sur du papier couleur est très onéreux. Le prix de revient devient vite prohibitif, plus de 15 euros pour 120 pages (Amazon.fr prend 60% de commission). Il a donc fallu faire un choix.

Et pourquoi pas une bande dessinée ?

Pour le second roman, « Le poids du passé » au diable l’avarice ! J’ai laissé libre cours à mon imagination. Je me suis fait réellement plaisir avec plus d’une cinquantaine d’images. Et encore, je voulais en mettre plus mais il fallait me montrer quand même raisonnable. Cela m’a néanmoins donné l’idée de réaliser une bande dessinée mais c’est un projet, dont je vous parlerai une autre fois.

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