Les gobelins représentent les premiers adversaires auxquels sont confrontés les nains dans la série.
Caractéristiques
Taille : < 140 cm
Poids : < 50 kg
Particularité(s) : effet de groupe, nyctalope, folgobs.
Magie : chamanique
Activité : nocturne
Régime politique : clan
Religion : inconnue
On y apprend que les deux espèces sont des ennemis ancestraux et se vouent une haine farouche. Depuis toujours, les nains et les gobelins s’affrontent. Cette puissante opposition vient du fait que les deux espèces sont concurrentes sur deux points : la nourriture et l’espace. Elles vivent toutes les deux dans les montagnes où les ressources sont rares.
Traditionnellement, les gobelins cherchent à envahir les galeries des cités naines pour s’y installer ou piller leurs trésors. Dans le premier et second tome, on apprend aussi qu’ils n’hésitent pas à mener des raids sur des villages nains. En retour, les nains n’hésitent pas à les attaquer à vue et sans sommation, afin de stopper au plus vite leur progression dans leurs territoires. Les deux espèces n’ont aucune pitié l’une pour l’autre.
Les nains les désignent généralement par les surnoms « gob » ou « face verte » et réciproquement les gobelins les nomment « nabots ».
Les gobelins sont considérés comme des créatures maléfiques. Si dans les mondes civilisés, les nains sont vus comme des bâtisseurs, les gobelins sont considérés comme des pilleurs et des destructeurs. Ce n’est, néanmoins, pas tout à fait exact car les gobelins savent aussi construire et aménager leurs propres galeries.
Physiquement, les gobelins sont sensiblement plus petits que les nains . Ils possèdent de longues oreilles pointues. Leur visage est déformé par une grimace. Leurs dents sont acérées. Leurs yeux sont jaunes et leur peau verte, presque caoutchouteuse, est parsemée de taches brunes. Leurs habits et leurs équipements sont habituellement de mauvaise qualité.
Les gobelins sont nyctalopes, c’est-à-dire qu’ils voient parfaitement dans l’obscurité par contre, ils sont incommodés par la luminosité, ce qui les contraint à être actifs surtout à la nuit tombée.
Les gobelins se nourrissent de tout et n’hésitent pas à consommer de la chair humaine ou naine. Ils peuvent aussi se montrer cannibales. Dans le second tome, on apprend qu’ils pratiquent l’esclavage.
Les gobelins vivent habituellement en de petites tribus rivales. Ils passent leur temps à se combattre et à s’entretuer. Parfois, un gobelin réussit à s’imposer et à rallier plusieurs tribus. Alors, ensemble, ils déferlent sur tout ce qui vit pour ravager et saccager. Leurs victoires et les promesses de massacre peuvent ainsi attirer d’autres tribus et aboutir à une véritable masse destructrice, appelée coulée verte, qui détruit tout sur son passage. Les gobelins sont couards mais deviennent courageux lorsqu’ils sont en position de supériorité numérique.
Les gobelins ont leur propre langage et peuvent même disposer de plusieurs dialectes.
Les gobelins possèdent une magie rudimentaire mais non moins efficace. Elle est l’apanage des chamans. Dans le premier tome, on découvre que les chamans maîtrisent l’art des illusions (création d’un géant) et dans le second, qu’ils peuvent également se rendre temporairement invisibles. Ils savent aussi concocter de puissantes potions, notamment pour conférer des pouvoirs phénoménaux (cf. le premier) ou encore soigner (Cf. livre 4 à paraître).
Les Folgobs sont aux gobelins, ce que les survivants de la Cérémonie de l’Oubli sont aux nains, à savoir des berserks. Ce sont des gobelins rendus déments par l’ingestion de décoctions mises au point par les chamans. Elles sont concoctées à partir d’herbes des montagnes et de champignons hallucinogènes. Les gobelins ayant ingérés un tel breuvage, ne connaissent plus ni la peur ni la douleur. Ils supportent parfaitement la morsure du soleil. La potion accélère aussi leur métabolisme et les hormones libérées en grande quantité dans leur corps, décuplent leur force et leur vitesse.
Les chamans choisissent eux-mêmes ceux qui bénéficient du breuvage. Les élus sont fermement maintenus ligotés. La mixture leur est administrée contre leur gré. Les liens ne sont rompus qu’au moment où les folgobs doivent être utilisés. Devenus fous, ils se mettent à hurler, arrachent leurs vêtements et courent à moitié nus droit devant eux. Ils combattent sans armes, attaquent avec leurs griffes, et mordent sans relâche ceux qui par malheur se trouvent sur leur chemin. Ils doivent donc être orientés dans la bonne direction car il n’est pas exclu qu’ils s’en prennent aussi aux membres de leur clan. Les folgobs qui ne sont pas tués au combat, finissent par mourir d’épuisement.