Relgina est une orpheline, récemment recueillie par sa tante. Son arrivée au sein de Valdorge, un village peuplé de nains est loin de faire l’unanimité. En effet, le petit peuple est connu pour sa robustesse et sa force physique. Or, contrairement à ses congénères, l’enfant est chétive et de petite taille.
Son physique et ses cheveux gris sont une source de moqueries, au point que ses camarades de classe l’ont affublée du surnom de « la Souris ». Aussi Relgina aimerait tant être différente et surtout plus forte pour pouvoir mettre un terme au harcèlement qu’elle subit à l’école, mais hormis dans les contes pour enfants, a-t-on déjà vu la souris croquer le chat ?
Si l’arrivée de Relgina a perturbé la tranquillité du petit village frontalier de Valdorge, au point de lui attirer l’inimitié de ses habitants, ces derniers devraient plutôt s’inquiéter des évènements qui se déroulent au-delà de la frontière. En effet, le royaume des hommes est en proie à des luttes intestines, alors que les ogres sont à ses portes.
L’histoire de Relgina se déroule dans le même univers que la série Les héros de la cité-mine du Rakdur, mais à une époque antérieure et met en scène des personnages différents. Aussi le récit peut-il être lu de façon indépendante. Le texte est accompagné de plus de soixante illustrations.
Caractéristiques
Date de parution : le 29/02/2024
ISBN (version brochée) : 979-8863673240
Collection : Aucune
Genre : médiéval fantastique
Caractéristiques : 371 pages, plus de 60 illustrations en noir et blanc
Dimensions du produit : 15,2 x 0,7 x 22,9 cm
Public : non adapté aux jeunes enfants
Disponibilité(s) : format kindle*, édition broché*
Extrait gratuit : sur Amazon.fr*
Prix : 2.99€TTC kindle, 23 € TTC Broché France
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Je vous propose de découvrir le premier chapitre du livre :
Chapitre 1 – Le duel
D’un revers de poignet, la créature aux traits grossiers essuya le sang qui s’écoulait le long de son menton. Son épaisse lèvre inférieure, boursoufflée, saignait et l’ivoire de ses puissantes canines, qui dépassaient de sa bouche, contrastait avec sa peau brune.
— C’est tout ce dont tu es capable, Volkann ! cria une voix gutturale qui ne s’exprimait pas dans la langue des hommes. Même mes femelles se battent mieux que toi !
Un genou au sol, le visage déformé par la haine, Volkann se racla bruyamment la gorge, puis cracha un flot de salive couleur rouille. Jamais on ne lui avait parlé ainsi. Il releva la tête et le vent de la toundra lui fouetta les yeux, ce qui ne l’empêcha pas de jeter un regard empli de colère sur celui qui l’avait insulté. Il entendit autour de lui les siens scander son nom.
En réponse à l’injure, Volkann grogna un juron incompréhensible et se redressa. Avec ses trois mètres de haut, sa taille aurait insufflé la peur dans l’esprit de n’importe quel être humain. Cependant, son adversaire était aussi grand que lui et le dévisageait d’un sourire mauvais. Assuré de sa victoire, il s’amusait même à contracter ses muscles pectoraux.
Volkann n’avait pas le choix : il devait remporter ce duel. Il sentait les regards de tous les membres de son clan peser sur lui, alors il repartit à l’assaut. Son adversaire l’attendit de pied ferme et encaissa la charge sans difficulté. Les deux combattants s’empoignèrent. Les muscles se bandèrent, chacun cherchant la faille pour faire tomber l’autre. L’épreuve de force se solda cependant comme précédemment par l’échec de Volkann qui mordit, encore, la poussière.
— Soumets-toi ! cria son rival.
Volkann secoua la tête pour reprendre ses esprits. Cela ne pouvait pas se terminer ainsi. Non ! Alors, il se releva et se jeta à nouveau sur son adversaire, mais tenta cette fois de lui attraper les jambes dans l’espoir de le soulever. S’il arrivait à le projeter en dehors du cercle tracé au sol, qui délimitait la zone du duel, la victoire lui serait acquise et la tribu des Loups gris conserverait son territoire de chasse, indispensable à sa survie. Néanmoins, pour cela Volkann devait encore prouver qu’il était le plus fort. Oui, il pouvait y parvenir !